Certains des meilleurs entraîneurs, du passé comme du présent, étaient de brillants footballeurs à l'époque. Johan Cruyff, Pep Guardiola, Diego Simeone, Didier Deschamps, Carlo Ancelotti ou Zinedine Zidane. Pourtant, de Diego Maradona à John Barnes en passant par Thierry Henry, Steven Gerrard, Frank Lampard ou Andrea Pirlo, de nombreuses preuves montrent que les meilleurs footballeurs ne font pas toujours les meilleurs entraîneurs.
Pourtant, les propriétaires et les directeurs continuent de faire confiance à d'anciennes gloires pour diriger leurs équipes, malgré des antécédents peu nombreux ou peu convaincants sur le banc de touche. Birmingham City est le dernier club en date à avoir mis ses œufs dans le panier de l'un des meilleurs joueurs de l'ère moderne en engageant Wayne Rooney.
Le prédécesseur de Rooney, John Eustace, avait réalisé un bon début de saison et emmené les Blues à la sixième place du Championship, avec des espoirs réalistes de se qualifier pour les play-offs. Lors de ses deux dernières sorties en tant que manager, il avait supervisé des victoires importantes contre Huddersfield Town et West Brom, le rival local.
En guise de récompense, Eustace a été démis de ses fonctions et remplacé par Rooney, dont le D.C. United venait de terminer neuvième de la conférence Est de la MLS et n'avait pas réussi à se qualifier pour les play-offs. Son passage de deux ans à la tête de Derby County s'est soldé par une relégation, mais dans des conditions très difficiles.
La nomination de Rooney contribuera sans aucun doute à rehausser le profil mondial de Birmingham, dont les nouveaux propriétaires américains, parmi lesquels figure la légende de la NFL Tom Brady, nourrissent d'énormes ambitions. Mais l'engager est aussi un énorme pari. Jusqu'à présent, Rooney a bâti sa réputation d'entraîneur en luttant contre les incendies et en limitant les dégâts. Sa tâche consiste désormais à ramener Birmingham en Premier League pour la première fois depuis 13 ans. Descendre en dessous de la sixième place obtenue par Eustache et rater les play-offs serait considéré comme un échec cuisant.
Dans quelle mesure Rooney est-il un bon entraîneur et est-il susceptible d'entrer dans la catégorie des Cruyff et Zidane, ou dans celle des Henry et Lampard ?


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