Annoncé tout proche de la Premier League, Viktor Gyökeres voit son départ pour Arsenal prendre une tournure bien plus incertaine qu'espéré. Le géant suédois du Sporting Portugal avait pourtant franchi une étape importante en séchant la reprise avec son club pour forcer la main à ses dirigeants. Mais voilà que les négociations patinent, Arsenal et le club lisboète ne parvenant pas à s’entendre sur un point crucial.
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(C)Getty ImagesUn désaccord sur les conditions
Le transfert avait de quoi ravir toutes les parties. Une indemnité fixe de 70 millions d’euros mise sur la table par Arsenal, assortie de 10 millions supplémentaires selon des objectifs à définir. Mais selon le quotidien portugais Record, la situation a basculé lundi soir. Le Sporting exige que ces dix millions soient adossés à des objectifs simples à atteindre. Les Gunners, eux, ne veulent pas céder sur ce terrain.
Résultat ? Un blocage net. Le média local affirme que « le risque d’échec total des négociations est sérieux ». Un retournement de situation qui pourrait tout faire capoter dans les jours à venir.
(C)Getty ImagesGyökeres en rupture avec le Sporting
Le joueur, sous contrat avec le Sporting jusqu’en 2028, a clairement montré son intention de quitter le Portugal. Absent à la reprise de l'entraînement dimanche, Gyökeres a affiché sa volonté d’aller voir ailleurs. Une attitude qui a fortement déplu à Frederico Varandas, président du club lisboète.
« S’ils ne veulent pas payer la juste valeur marchande de Viktor, nous sommes très à l’aise avec ça pour les trois prochaines années », a déclaré le dirigeant à une agence de presse. Très remonté, il a poursuivi :
« Si les génies qui élaborent cette stratégie pensent que cela me met la pression pour faciliter son départ, non seulement ils ont complètement tort, mais ils rendent également le départ du joueur plus compliqué. Personne n’est au-dessus des intérêts du club. Qui que ce soit ».
Et de conclure, sûr de sa position : « Nous sommes sereins. Tout se réglera avec la fermeture du marché, une lourde amende et des excuses au groupe ». Le dossier est loin d’être bouclé.



