La rencontre entre le PSG et Angers vendredi soir (1-0) a offert son lot de rebondissements, mais aussi quelques interrogations pour les supporters parisiens. La faute obtenue par Joao Neves aurait pu permettre aux Rouge et Bleu de se mettre à l’abri plus tôt, mais Ousmane Dembélé a échoué face au gardien angevin. Une séquence qui a surpris, car beaucoup attendaient Vitinha au point de penalty. Après la partie, Luis Enrique a été interrogé sur ce choix et a répondu avec son ton habituel, à la fois direct et teinté d’ironie.
AFPTireur de penalty au PSG, Luis Enrique prend la parole après le gros raté de Dembélé
AFPUn penalty qui interroge les fans, Luis Enrique tranche la question
Lorsque l’arbitre a désigné le point de penalty après la faute de Jordan Lefort sur Joao Neves, le Parc des Princes s’attendait à voir Vitinha s’avancer. Mais c’est finalement Dembélé qui s’est emparé du ballon. Résultat : une frappe complètement manquée et une frustration supplémentaire pour les fans parisiens, même si Paris a fini par s’imposer grâce à l’unique but de Fabian Ruiz.
En conférence de presse, l’entraîneur espagnol a tenu à clarifier les choses, non sans une pointe d’humour. « Ne t’inquiète pas, je suis le boss, je peux choisir quel que soit le joueur », a-t-il lâché, avant de poursuivre : « On a de la capacité pour gérer ça, tranquille. On a beaucoup de joueurs qui peuvent tirer les penaltys ». Une manière de rappeler que la hiérarchie n’est pas figée et que c’est lui, et lui seul, qui décide.
Getty ImagesVitinha toujours en balance ?
Reste la question de Vitinha, longtemps perçu comme le tireur désigné. Mais le Portugais sort d’une série compliquée avec deux ratés consécutifs : contre Arsenal en demi-finale de Ligue des champions retour (2-1), puis face à Tottenham en Supercoupe d’Europe (2-2, 4-3 t.a.b.). Des échecs qui expliquent sans doute la décision d’attribuer le penalty à un autre joueur vendredi soir.
Luis Enrique n’a pas confirmé si Dembélé allait conserver ce rôle dans la durée. Le mystère demeure, et le PSG pourrait bien continuer à varier ses choix en fonction du contexte et des états de forme. Une certitude, en revanche : sur ce dossier, l’entraîneur espagnol a rappelé qu’il garde la main.



