Le Rose Bowl a servi de cadre au choc entre le CF Monterrey et l’Inter Milan dans cette nuit du mardi à mercredi 18 juin 2025. Un match comptant pour la première journée de la nouvelle Coupe du monde des clubs. Capitaine des Mexicains, Sergio Ramos permis aux siens de ne pas perdre d’entrée (1-1). Après le match, l’entraîneur des Rayados de Monterrey fait des révélations.
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GettyUn plan répété jusqu’à l’obsession
Domenec Torrent, coach de Monterrey, n’a rien laissé au hasard avant d’affronter l’Inter Milan lors du premier match de Coupe du monde des clubs. Le technicien espagnol l’admet sans détour : « On travaille dur sur coups de pied arrêtés. On s'est entraîné six ou sept fois hier sur le but de Sergio. Il faut les répéter pour avoir une chance... On est venus ici pour se battre et essayer, surtout contre un si grand club ». Les Rayados avaient identifié la supériorité aérienne de leur recrue star. Résultat : sur un corner à la 25ᵉ minute, Ramos survole la défense italienne et propulse la balle au fond (1‑0). Même à 39 ans, l’ex‑capitaine du Real Madrid conserve détente et timing millimétrés.
L’avantage mexicain n’a tenu qu’un quart d’heure ; Lautaro Martinez a égalisé d’une frappe croisée (42ᵉ). Pourtant, Monterrey a résisté. Un poteau signé Sergio Canales et plusieurs parades de l’infatigable Esteban Andrada empêchent l’ogre lombard d’arracher la victoire. Torrent jubile : « On a joué contre l'une des équipes les plus importantes d’Europe. Ils ont remporté le championnat italien (en 2024, Ndlr). Tout le monde connaît l'Inter. On disait qu'on était convaincu de nos options, et on les a eues. On a tiré sur le poteau (par Sergio Canales) où on aurait pu marquer, et on a résisté quand ils nous ont dominés ».
AFPPetits détails, grande fierté
Le technicien insiste sur le travail des phases arrêtées : « En fin de compte, sur coups de pied arrêtés, quand on est inférieur à son adversaire sur le papier, la première chose à faire est de bien se gérer et d'en profiter ». Son capitaine, Ramos, illustre ce pragmatisme : une répétition chorégraphiée la veille devient but le jour J.
Pour Johan Rojas, 22 ans, le nul ressemble à un manifeste : « L'Inter était favori, et soudain, nous avons révélé que nous étions de jeunes joueurs qui n'existaient même pas au regard du monde. Et aujourd'hui, ils nous voient avec un regard différent, et je sais qu'ils vont nous traiter différemment ». Voilà Monterrey adoubé en outsider à respecter.
AFPPerspective pour la suite du tournoi
Monterrey engrange un point précieux dans un groupe dominé, sur le papier, par l’Inter. Le but de Ramos valide la stratégie d’intégrer des cadres expérimentés pour encadrer la jeunesse. Torrent assure que les Rayados ne « baisseront jamais les bras ». Prochain rendez‑vous : River Plate (dimanche à 3h française). L’Inter, elle, jouera gros face aux Japonais d’Urawa Reds battus par les Argentins (3-1) d’entrée. La Coupe du monde des clubs 2025 qui se joue sur les antennes de DAZN, connaît déjà son premier frisson, grâce à un coup de tête annoncé… et parfaitement exécuté.



