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Saint-Étienne - Marseille (0-4) : L’OM déroule face à un ASSE dépassé

Une démonstration. Voilà comment résumer la performance de l’Olympique de Marseille ce dimanche après-midi au stade Geoffroy-Guichard. Les hommes de Roberto De Zerbi n’ont laissé aucune chance à une équipe stéphanoise réduite à dix dès la 21e minute et totalement dépassée. Avec un succès net et sans bavure (4-0), les Marseillais concluent leur année 2024 sur une excellente note et poursuivent leur belle dynamique.

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    Sissoko, le tournant fatal

    Dans une rencontre que Saint-Étienne espérait équilibrée, tout a basculé dès la 21e minute. Ibrahim Sissoko, l’avant-centre stéphanois, a vu rouge, au sens propre comme au figuré. Après une altercation avec Leonardo Balerdi, il a adressé une main au visage du défenseur marseillais, un geste aussi inutile que coûteux. L’arbitre, sans hésiter, a sorti le carton rouge. Réduite à dix, l’équipe de l'intérimaire Laurent Huard s’est écroulée.

    Marseille n’a pas tardé à capitaliser sur cet avantage numérique. Une minute plus tard, sur une remise parfaite de Luis Henrique, Mason Greenwood a exécuté une volée splendide qui est venue mourir au ras du poteau. L’ailier anglais, auteur d’un geste d’école, a ouvert la marque et lancé le festival olympien (0-1, 22e).

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    Luis Henrique, maestro de l’après-midi

    Si Greenwood a illuminé la première période par sa finition, le vrai chef d’orchestre marseillais se nomme Luis Henrique. Intenable, le Brésilien a offert une deuxième passe décisive à Adrien Rabiot à la 34e minute. Sur un corner parfaitement ajusté, l’international français a repris de volée du pied droit – son mauvais pied – pour doubler la mise (0-2, 34e). À la pause, le score reflétait parfaitement la domination sans partage des visiteurs, tandis que Saint-Étienne semblait déjà résigné.

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    Un sursaut stéphanois vite avorté

    Malgré le soutien de leur public, les Verts ont peiné à exister, ne parvenant qu’à se procurer une seule véritable occasion à l’heure de jeu. Cheikh Fall, lancé en profondeur, s’est présenté seul face à Jeffrey de Lange. Mais au lieu de frapper, il a tenté un dribble superflu qui a permis à Balerdi de revenir en catastrophe pour dégager en corner. Une opportunité manquée qui symbolise l’impuissance stéphanoise.

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    Marseille parachève son festival

    En face, les Olympiens ont continué à dérouler. Luis Henrique, déjà auteur de deux passes décisives, s’est mué en buteur à la 69e minute. Sur un rebond favorable, il a décoché une frappe puissante qui a terminé sa course en pleine lucarne (0-3, 69e). En toute fin de match, Pierre-Emile Højbjerg a scellé le sort de la rencontre avec une reprise tranquille sur un service parfait de Jonathan Rowe (0-4, 91e).

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    L’ambition de l’OM affirmée, la désillusion pour les Verts

    Ce succès confirme la montée en puissance des hommes de Roberto De Zerbi, qui visent clairement la victoire finale dans cette Coupe de France. Avant le match, l’entraîneur marseillais n’avait pas caché son ambition : ramener un trophée que le club attend depuis plus de trois décennies. Avec cette démonstration, les Olympiens envoient un message clair à leurs adversaires.

    Pour Saint-Étienne, l’après-midi fut un cauchemar. Si l’élimination en Coupe de France fait mal, elle permettra peut-être aux Verts de se concentrer sur leur véritable mission : le maintien en Ligue 1. Mais pour leurs supporters, venus nombreux à Geoffroy-Guichard, le goût amer de la débâcle va peut-être gâcher leurs fêtes de fin d'année.

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