Ruben Amorim viré par Manchester United ? La décision est tombée

Les Red Devils pointent à une inquiétante quatorzième place en Premier League. Le début de saison, déjà jugé catastrophique, confirme une tendance qui dure depuis plusieurs mois. Depuis l’arrivée de Ruben Amorim l’hiver dernier, la greffe n’a jamais vraiment pris. La piteuse élimination en League Cup face à Grimsby, une équipe de quatrième division, a depuis envenimé la colère des suiveurs de Man United. Les résultats restent en dents de scie et le jeu proposé déçoit les observateurs comme les supporters. Dans les travées d’Old Trafford, la grogne enfle.

Les rumeurs de licenciement se multiplient. Ces derniers jours, plusieurs médias britanniques ont évoqué la possibilité de voir Andoni Iraola (Bournemouth), Oliver Glasner (Crystal Palace), Gareth Southgate, ancien sélectionneur de l’Angleterre, prendre la relève. Plusieurs autres noms sont venus alimenter la liste des potentiels successeurs. Pourtant, la réalité du moment est bien différente.

Selon David Ornstein, journaliste reconnu de NBC Sports Soccer et The Athletic, Manchester United n’a pas l’intention de tourner la page Amorim. Malgré la tempête médiatique et sportive, les dirigeants ne veulent pas se précipiter. Ils savent que la situation doit évoluer rapidement, mais ils affichent une confiance claire envers le technicien portugais.

Le journaliste précise qu’un licenciement n’est pas envisagé pour l’instant, même si le scénario reste théoriquement possible. Ornstein ajoute également un détail qui n’est pas passé inaperçu : dans le cas où l’ancien entraîneur du Sporting Portugal viendrait à être limogé, « Gareth Southgate ne devrait pas être choisi » par les dirigeants de Manchester United.

Ce soutien affiché à Ruben Amorim apparaît comme une volonté de donner du temps à un projet encore balbutiant. Les dirigeants mancuniens ont investi sur lui, misant sur son profil jeune et ambitieux, et souhaitent lui permettre de redresser l’équipe. Cependant, les signaux envoyés par le terrain restent préoccupants. L’écart avec le haut du classement se creuse et les critiques s’intensifient.

Le technicien portugais n’a jamais semblé aussi fragilisé depuis son arrivée. Sa relation avec certains cadres du vestiaire serait moins fluide qu’espéré, et l’adhésion du public n’existe plus. Les tribunes d’Old Trafford expriment désormais ouvertement leur lassitude, ce qui pèse forcément dans l’équation.

En parallèle, les spéculations sur l’avenir ne cessent de circuler. Le nom de Roberto De Zerbi revient avec insistance. Son profil, apprécié pour sa capacité à développer un football offensif, séduit une partie de l’état-major. Laurent Blanc, ancien entraîneur du PSG, est lui aussi mentionné, preuve que les dirigeants explorent différentes pistes, du jeune technicien innovant au coach expérimenté.

L’hypothèse Gareth Southgate, en revanche, semble écartée. L’ancien sélectionneur des Three Lions n’entre pas dans les plans actuels du club. Une précision qui a son importance, puisque des rumeurs évoquaient son arrivée en cas de rupture avec Amorim.

Le choix de maintenir Ruben Amorim est loin de faire consensus. Certains estiment qu’il mérite encore une chance, le temps d’installer ses idées et de bâtir une stabilité. D’autres jugent la patience des dirigeants trop risquée, surtout dans un contexte où la Premier League ne laisse aucune place à l’approximation.

Manchester United joue gros. Entre la nécessité de remonter au classement et l’exigence d’un public habitué aux sommets, le club ne peut pas se permettre une saison blanche. Amorim reste en place, mais son avenir dépendra forcément des prochains résultats. Chaque match devient une forme de test.