Samedi, à Anfield, les adieux ne manqueront pas. De James Milner, le porte-drapeau dont les empreintes digitales et plantaires sont omniprésentes dans les plus grands succès de Liverpool, et de Naby Keita et Alex Oxlade-Chamberlain, deux recrues à gros budget qui n'ont jamais réussi à s'imposer sur les bords de la Mersey, mais qui ont certainement joué leur rôle dans les récents succès du club.
Julian Ward, le directeur sportif sortant qui a passé les 11 dernières années à aider les Reds à devenir l'une des forces dominantes de l'Europe, Ian Graham, le très respecté directeur de la recherche, et David Woodfine, le directeur des prêts qui va bientôt quitter son poste. Ils ne recevront pas les mêmes adieux que les joueurs, et ils ne le souhaiteraient pas non plus, mais leur présence sera tout aussi regrettée, en dehors du terrain.
Le moment le plus émouvant, cependant, sera celui où le Brésilien aux pieds dansants et au sourire mégawatt dira "adeus". Roberto Firmino est tout simplement une légende de Liverpool, et ce week-end ne fera que le confirmer.
C'est lui qui ornera le programme de la journée contre Aston Villa, lui que les supporters voudront voir, et marquer, plus que quiconque. Et lorsque le Kop chantera son nom pour la dernière fois samedi après-midi, il n'y aura pas un œil sec dans les tribunes.








