L’été s’annonce agité dans la capitale espagnole. Un changement d’ère semble inévitable du côté de la Casa Blanca. Entre le départ programmé de Carlo Ancelotti et l'arrivée imminente de Xabi Alonso sur le banc, les coulisses s’animent déjà. Si les tractations avancent entre dirigeants, une première contrariété s’est glissée dans les échanges. Le futur entraîneur madrilène n’a pas encore posé ses valises que ses premières exigences ont déjà essuyé un refus. Une situation révélatrice du climat particulier qui règne au Real Madrid lorsqu’il s’agit de mercato.
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Getty Images SportXabi Alonso, en route pour le Bernabéu
Tout indique que Xabi Alonso succédera à Carlo Ancelotti à la fin de la saison. L’actuel technicien du Bayer Leverkusen est considéré comme le successeur naturel sur le banc madrilène. Florentino Pérez, séduit par son profil, a déjà entamé les discussions pour préparer l’arrivée de l’ancien milieu de terrain du club.
Le Bayer Leverkusen n’a d’ailleurs pas cherché à faire barrage. Bien au contraire, la direction allemande a reconnu publiquement qu’elle ne s’opposerait pas à un départ de Xabi Alonso, une décision qui facilite les négociations. Mais dès les premières discussions autour du prochain mercato, un premier désaccord est venu troubler l’harmonie naissante entre les deux parties.
GettyLe Real Madrid dit non à Xabi Alonso pour Martin Zubimendi
Selon les révélations du journaliste Ramon Alvarez de Mon (Radio Marca, Gol), Xabi Alonso aurait demandé à sa future direction de recruter Martin Zubimendi, milieu défensif de la Real Sociedad. L'entraîneur basque apprécie particulièrement ce joueur qu’il juge essentiel pour asseoir l’équilibre de son futur milieu de terrain.
Mais Florentino Pérez n’a pas donné suite à cette demande. Le président du Real Madrid a répondu négativement à son futur entraîneur, estimant que l’effectif actuel dispose déjà de suffisamment de garanties à ce poste. Cette décision ferme souligne une ligne directrice claire au sein de la direction sportive : le club ne veut pas encombrer un secteur déjà bien pourvu.
AFPFlorentino Pérez compte sur Camavinga et Tchouaméni
La réponse négative de Pérez repose sur la confiance placée en Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouaméni, les deux jeunes internationaux français. Déjà bien installés dans l’effectif, ils sont considérés par les décideurs madrilènes comme les piliers du futur entrejeu blanc. Pour le président madrilène, recruter Zubimendi reviendrait à limiter le temps de jeu de ces deux pépites.
Bien que déçu, Xabi Alonso n’aurait pas mal pris ce refus, étant lui-même admiratif du duo tricolore. Ce premier revers n’a pas entamé son enthousiasme, mais il révèle une vérité incontournable à Madrid : même un ancien du club n’aura pas carte blanche sur le mercato.
Une entrée en matière révélatrice du climat au Real Madrid
Ce premier couac illustre les limites du pouvoir de décision accordé à l’entraîneur, même dans une institution aussi prestigieuse que le Real Madrid. Pour Xabi Alonso, c’est un rappel que dans la maison blanche, les décisions finales reviennent toujours à l’état-major. Un avertissement en douceur, mais symbolique, à l’orée d’une nouvelle ère.



