À la veille du duel face au RC Lens en quatrième journée de Ligue 1, Luis Enrique s’est exprimé avec franchise. Opéré après son accident de vélo, l’entraîneur du PSG a rassuré sur sa condition physique tout en évoquant les défis qui attendent son équipe. Blessures, départs, calendrier chargé, tensions liées à la sélection française : l’Espagnol a abordé sans détour les sujets brûlants du moment. Ses déclarations donnent le ton avant une semaine décisive, marquée par le retour de la Ligue des champions.
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AFPUn entraîneur remis et déterminé
Avant de se rendre en conférence de presse, Luis Enrique a d’abord donné des nouvelles rassurantes à propos de son accident de vélo au micro de PSGTV. Le technicien espagnol s’est également projeté sur le match de demain.
« Je vais très bien. Je suis content de retourner à ma maison. Après une trêve internationale, ce sont toujours des matchs compliqués. On est prêt. On ne pense qu'au match contre Lens. On va retrouver nos supporters. Nous devons être très attentifs. Lens est une bonne équipe avec un entraîneur de haut niveau (Pierre Sage, Ndlr) », a-t-il confié.
Soulagé, il a confirmé cette fois en conférence de presse sa présence sur le banc dimanche : « J'ai fait la séance d'entrainement et demain je serai là pour le match contre Lens ».
AFPL’accident de vélo, déjà derrière lui
L’entraîneur parisien a tenu à relativiser l’incident qui l’a conduit à une opération : « Cela ne change rien, je suis prêt, je travaille comme d'habitude. A chaque fois qu'il y a quelque chose de négatif dans ma vie, j'essaie de voir ce qu'il y a de positif ».
Un état d’esprit combatif qui reflète la volonté du coach de ne pas perdre de temps, alors que le calendrier s’annonce infernal, avec la réception de l’Atalanta Bergame en ouverture de la Ligue des champions, mercredi prochain.
Getty/GOALLes blessures et le cas des internationaux français
Interrogé sur la polémique concernant les blessures de Dembélé et Doué, Luis Enrique a recentré le débat : « Rien de ce que je peux dire ici n'améliorera pas la santé des joueurs blessés. C'est la chose la plus importante. On reste concentré sur ça ».
Lorsqu’on l’interroge sur une probable colère contre le sélectionneur Didier Deschamps, il a botté en touche : « Je suis inquiet pour les joueurs blessés. Mais on reste concentré sur la santé des joueurs. Je n'ai rien à ajouter ».
Getty ImagesUn départ difficile à digérer : Kimpembe
Le coach parisien a aussi parlé avec émotion de Presnel Kimpembe, qui a quitté le club cet été. Un hommage devrait d’ailleurs être rendu au fils du club après le match contre les Sang et Or. « Moi aussi j'adore Presko mais c'est la vie. Il a été blessé. Depuis presque 3 ans, c'est dommage car c'est un joueur de très haut niveau. C'est difficile car je n'ai pas pu lui donner le temps dont il avait besoin. Ce sera un jour important pour dire au revoir à Presko. Je lui souhaite le meilleur car il le mérite », a lâché Lucho
AFPUne gestion du calendrier délicate
L’enchaînement des matchs s’impose comme un véritable casse-tête. Luis Enrique en est conscient : « On doit savoir gérer tout ça, ce n'est pas facile car chaque joueur a une situation différente. Trois jours après Lens, on a un match important de C1 puis trois jours après l'OM. C'est le travail du staff et de l'entraîneur de gérer ça. C'est comme les années précédentes, on est tranquille ».
Un discours mesuré, mais qui illustre les défis auxquels le PSG sera confronté, entre championnat, Ligue des champions et Classique contre Marseille.
AFPLe RC Lens, un adversaire à prendre au sérieux
Malgré la différence de moyens entre les deux clubs, Luis Enrique se méfie : « Quand tu joues un match après la trêve, c'est toujours difficile. On connait la difficulté. Lens est une très bonne équipe. J'espère qu'on sera à la hauteur ».
Un avertissement clair à ses joueurs : aucune place pour la déconcentration.
Enfin, l’entraîneur parisien a réagi à la volonté de la FIFA de modifier le calendrier des sélections : « Je ne sais pas si ce sera mieux. On doit penser à chercher à améliorer la qualité du jeu. Pour ça, on a besoin que les joueurs soient en bonne santé et de contrôler la quantité des matchs ».



