Le Paris Saint-Germain affronte le Stade de Reims, samedi, à l’occasion de la 19e journée de Ligue 1. En prélude à cette rencontre, Luis Enrique était en conférence de presse, ce vendredi. Le technicien espagnol en a profité pour évoquer prochains débuts de Khvicha Kvaratskhelia avec le PSG.
AFP
Getty Images SportLuis Enrique calme l’euphorie après le succès contre Manchester City
C’est le prototype d’une semaine parfaite pour les Paris Saint-Germain. Ces sept derniers jours ont été les meilleurs du club de la capitale depuis le début de la saison. Après s’être offert le scalp de Lens en Ligue 1, samedi (1-2), le PSG a réussi à dompter Manchester City en Ligue des Champions, mercredi, après avoir été mené par deux buts d’écart (4-2). Une victoire qui a offert un sursis à Paris (22e, 10 pts) dans la course à la qualification.
Mais après l’euphorie, Luis Enrique invite ses joueurs à se concentrer désormais sur le prochain match en Ligue 1 contre Reims, samedi. « Tout scénario après un match de Ligue des champions est toujours différent. Il faut aborder un match contre une équipe (Reims) qui nous a toujours posé des difficultés. C'est une grande joie pour les supporters mais on revient en L1. Nous n'avons pas eu un match facile en L1, c'est toujours très difficile. En 2025, il n'y a pas eu un match facile que ce soir en coupe ou demain. Il faut préparer le match de manière sérieuse », lance le technicien asturien.
PSGLuis Enrique déclare Khvicha Kvaratskhelia apte à faire ses débuts
Malgré la victoire contre les Citizens, les supporters parisiens auraient voulu voir un certain Khvicha Kvaratskhelia. L’international géorgien, arrivé quelques jours plus tôt contre 70 millions d’euros, n’était pas qualifié pour disputer la phase ligue de la C1 avec le PSG. Cependant, il n’est pas impossible que Khvicha Kvaratskhelia fasse ses débuts contre Reims samedi si l’on s’en tient aux propos de Luis Enrique.
« Quand on achète un joueur, c'est que l'on croit qu'il va améliorer l'équipe. Je ne sais pas quand il va commencer à jouer, ça dépend des entraînements. C'est très difficile en raison du niveau de l'équipe. Quand est-ce qu'il va commencer à jouer ? Ce n'est pas important, ce qui l'est, c'est qu'il soit dans une dynamique avec nous. Physiquement il est très bien. Nous l'avons vu sans problème aux entraînements. Il est prêt », annonce l’entraineur du Paris Saint-Germain.
Les attentes de Luis Enrique vis-à-vis de Kvaratskhelia
Après l’avoir jugé apte à faire ses débuts, Luis Enrique a évoqué une possible compatibilité de Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. « Il y a sept joueurs à l'avant avec qui je peux faire des combinaisons. Il faut voir les synergies, ce qu'il apporte à l'équipe en attaque et en défense », poursuit-il avant de dévoiler ses attentes vis-à-vis de l’ancien ailier de Naples.
« Ses caractéristiques sont adaptables à notre style de jeu. On cherche les qualités innées du joueur pour les améliorer. Être le plus souvent possible devant le but, être dans une situation de tirs mais aussi se connecter avec tel joueur et créer des synergies. Je pense que ce qu'il va apporter à l'équipe est positif », explique Luis Enrique.
AFPLe PSG n’aura aucune pitié contre Reims
Luis Enrique n’a pas manqué de se prononcer, non plus, sur le duel contre Reims. Leader de Ligue 1 avec 46 pts dont 9 de plus que son dauphin, l’OM (37 pts), le PSG pourrait ménager ses efforts face aux Champenois. Cela, surtout en raison du match décisif pour la qualification en Ligue des Champions contre Stuttgart, mercredi prochain. Pour Luis Enrique, par contre, ‘’se relâcher’’ ne fait pas partie de l’ADN du Paris Saint-Germain.
« Je n'ai jamais vu le PSG se relâcher lors d'un match. De l'apathie, un manque d'ambition, je n'ai jamais vu ça et ça ne va jamais arriver. Si ça arrive de manière répétée, je ne serai plus là. Nous essayons de de transmettre ça aux joueurs recrutés. Tout est très clair. Demain, on va être ambitieux vous pouvez être certain que l'équipe aura du rythme. Je ne crois pas que l'équipe jouera de manière relâchée. Ce n'est pas notre plan de travail, notre ADN », conclut l’ex-sélectionneur de l’Espagne.



