Avec 658 millions d’euros de masse salariale, le Paris Saint-Germain affiche des chiffres astronomiques, bien supérieurs à ceux de ses concurrents européens. Un constat qui inquiète certains observateurs du football, à l’image de l’agent Yvan Le Mée, qui s’est montré très critique sur la gestion salariale du club parisien.
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AFPUne masse salariale record en Europe
Le Paris Saint-Germain se distingue une nouvelle fois, mais cette fois-ci en dehors des terrains. Selon les chiffres révélés par Sportune, le club parisien affiche la plus grande masse salariale d’Europe, avec un total de 658 millions d’euros. Ce montant dépasse celui des cadors européens comme Manchester City, le Real Madrid, le Bayern Munich ou encore la Juventus.
Si Paris possède des stars bien rémunérées, cet écart avec les autres géants du football pose question. Les dépenses excessives du club sur les salaires pourraient à terme représenter un véritable frein à son développement économique et sportif.
AFPUn avertissement clair d’Yvan Le Mée
Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer l’ampleur de cette politique salariale. Yvan Le Mée, agent de joueurs comme Ferland Mendy ou encore Martin Terrier, n’a pas mâché ses mots dans l’After Foot sur RMC Sport :
« C’est une folie ce qu’ils font à Paris Saint-Germain quand tu compares aux grands clubs européens, c’est une folie. Ce n’est pas possible de donner des salaires comme ça. C’est en moyenne, par rapport aux grands clubs, deux fois plus. Et on parle du Real Madrid, Juve, Bayern… »
Selon lui, cette stratégie dépasse largement les standards habituels du football de haut niveau. Il prend même en exemple Randal Kolo Muani, indésirable et actuellement prêté à la Juventus, qui gagne plus que Lautaro Martinez.
AFPUn modèle économique viable ?
Si le PSG peut assumer ces coûts aujourd’hui grâce aux revenus générés par ses sponsors et son actionnaire qatari, la question de la rentabilité sur le long terme se pose. Les clubs historiques comme le Real Madrid et le Bayern Munich, bien que très compétitifs, gèrent leur masse salariale avec plus de prudence.
Avec le fair-play financier et les nouvelles régulations mises en place par l’UEFA, Paris pourrait bientôt être contraint de revoir sa politique. L’avenir dira si cette gestion salariale est durable ou si elle finira par peser sur le club.