PSG - Atlético Madrid, la confidence terrible de César Azpilicueta

Alors que le PSG et l’Atlético Madrid s’apprêtent à croiser le fer ce dimanche à 21h pour l’ouverture de la Coupe du monde des clubs (14 juin - 13 juillet), César Azpilicueta a confié vivre une situation difficile à Los Angeles, où son équipe a installé son camp de base. L’ambiance autour du tournoi est en effet assombrie par des manifestations violentes contre la politique migratoire du président Donald Trump, parfois marquées par des émeutes et des affrontements avec les forces de l’ordre.

"C’est assez proche oui", a reconnu César Azpilicueta dans un entretien accordé ce samedi à L’Équipe, en évoquant les heurts survenus près de l’hôtel où résident les joueurs de l’Atlético. "Plusieurs fois, on a pu voir des mouvements de foule, de l'agitation, des hélicoptères. La situation est ainsi, on doit faire avec. Pour le moment, ça n'a eu aucune incidence sur notre programme, nos entraînements. Pareil pour le couvre-feu, pour nous ça ne change pas grand-chose…", a-t-il ajouté.

Passé par l’OM et désormais cadre du club madrilène, César Azpilicueta doit aussi gérer l’inquiétude de ses proches, préoccupés par les événements en Californie. "Ils voient et ils lisent ce qu’il se passe et ils s’inquiètent. Je leur explique qu’on reste à l’hôtel, on sort juste pour les entraînements et il en sera ainsi jusqu’à dimanche pour le premier match (face au PSG, à Pasadena, à 21h heure française)", a-t-il confié.

Malgré ce contexte tendu, César Azpilicueta tente de rester concentré sur l’aspect sportif. Mais ses propos révèlent le malaise ambiant qui entoure cette première édition du Mondial des clubs version FIFA qui sera diffusée en intégralité sur la plateforme DAZN. Alors que les projecteurs devraient être braqués sur le terrain, ce sont les troubles sociaux qui, pour l’instant, dominent l’actualité.