Un traumatisme chasse l’autre. Quelques jours après la claque 5‑0 infligée par le PSG en finale de Ligue des Champions, l’Inter Milan affronte un nouveau contretemps : l’avant‑centre Mehdi Taremi n’a pas retrouvé le groupe à Los Angeles. La raison n’est pas sportive mais géopolitique.
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AFPEspace aérien fermé, vol annulé
Prévu sur un Téhéran‑Los Angeles, l’Iranien a dû rebrousser chemin. Vendredi, Israël a frappé plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens. L’Iran a répliqué par salves de missiles dès la soirée, puis à l’aube suivante. Conséquence immédiate : l’espace aérien iranien reste fermé « jusqu’à nouvel ordre ». D’après les informations de La Gazzetta dello Sport, Taremi, passeport en main, s’est retrouvé cloué au sol, impossible de voyager.
Au siège milanais, on suit l’évolution heure par heure. Le média transalpin indique que le club est en échange constant avec le joueur pour garantir sa sécurité. Les Nerazzurri planchent sur un itinéraire bis, via un pays voisin, dès que le ciel s’ouvrira. Le calendrier presse : la Coupe du monde des clubs (à suivre en intégralité sur DAZN) démarre pour l’Inter dans la nuit de mardi à mercredi (3 h, heure française) contre Monterrey.
AFPUne saison déjà compliquée pour l’Iranien
Arrivé l’été dernier après quatre années prolifiques au FC Porto, le capitaine de la sélection iranienne n’a inscrit que trois buts en 43 apparitions. Simone Inzaghi comptait sur l’événement mondial pour relancer son numéro 9. Le sort s’acharne : Taremi avait déjà été laissé sur le banc lors de la finale perdue face au PSG.
GettyImpact sportif immédiat
Sans son avant‑poste de 32 ans, l’Inter devra s’appuyer sur Marcus Thuram et Lautaro Martínez pour lancer la compétition. Monterrey prépare déjà un pressing haut sur une arrière‑garde psychologiquement marquée. À Milan, on redoute surtout l’accumulation de turbulences : défaite cuisante, attaquant absent, logistique chamboulée.

