La saison commence dans la douleur pour l’Olympique de Marseille. Battus à Rennes vendredi soir (1-0) lors du match d’ouverture de la nouvelle saison de Ligue 1, les Marseillais ont vu la défaite se prolonger dans les vestiaires, où la tension a explosé entre plusieurs cadres. Cris, reproches, altercations verbales… Ce premier revers a laissé des traces et posé de sérieuses questions sur la cohésion du groupe.
AFPOM, une défaite et déjà des frictions à l’interne après Rennes
AFPRennes - OM, une défaite qui a laissé des traces
Selon les informations de RMC Sport, l’après-match au Roazhon Park a viré au règlement de comptes. Après la défaite de l’OM, les leaders du vestiaire n’ont pas tardé à hausser le ton. Adrénaline du premier match, chaleur estivale et déception d’un nul manqué à onze contre dix : le cocktail était explosif. L’ambiance a rapidement dégénéré, chaque joueur reprochant aux autres le visage affiché sur le terrain.
Des témoins cités par RMC Sport évoquent un vestiaire incandescent. Geronimo Rulli, Leonardo Balerdi et Pierre-Emile Hojbjerg ont élevé la voix, alternant espagnol, anglais et français pour marteler un même message : « On n’a pas le droit de jouer comme ça ». Dans un OM pourtant ambitieux après une intersaison prometteuse, ce manque d’investissement a suscité la colère des tauliers.
AFPAdrien Rabiot et Jonathan Rowe, l’altercation de trop
Au milieu de ces échanges musclés, un épisode a particulièrement marqué les esprits : l’opposition verbale entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe. L’ailier anglais, pointé du doigt pour son manque d’efforts, a vivement répliqué, refusant d’être désigné comme bouc émissaire. Les mots ont fusé, les esprits se sont échauffés, sans toutefois que la dispute ne dégénère physiquement, précisent plusieurs sources.
Roberto De Zerbi, l’entraîneur de l’OM, a laissé les débats se poursuivre avant de reprendre la main. Avec Medhi Benatia, directeur du football, il a rappelé que l’humilité et le don de soi restaient des valeurs non négociables. Son intervention ferme a permis de calmer la tempête, même si le malaise demeurait perceptible.
AFPDes répercussions à surveiller pour la suite
La situation pourrait avoir des conséquences dans les prochains jours. Jonathan Rowe, régulièrement cité comme l’un des Olympiens les plus susceptibles de quitter l’OM avant la fin du mercato, sort affaibli de cet épisode. En interne, certains estiment que ce coup de sang reflète le caractère d’un vestiaire qui ne supporte pas la défaite. D’autres y voient un signe inquiétant de fragilité.
Sur le vol retour vers Marseille, l’ambiance est restée pesante. À froid, ce samedi, plusieurs joueurs de l’OM ont assumé ce coup de chaud, préférant y voir un mal pour un bien. L’avenir dira si ce clash interne déclenchera une réaction collective ou s’il creusera de nouvelles fissures dans le groupe phocéen.
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