À Marseille, Pablo Longoria et Medhi Benatia espéraient dégraisser en toute fin de mercato. Le nom de Neal Maupay a circulé du côté d’Anderlecht et l’hypothèse d’un départ semblait crédible. Pourtant, en l’espace de vingt-quatre heures, l’affaire a pris une toute autre tournure. Le club belge a rapidement freiné face aux conditions fixées par l’OM, laissant planer un gros doute sur l’avenir de l’attaquant de 29 ans, toujours sous contrat jusqu’en 2028.
AFPOM : Neal Maupay à Anderlecht, le deal capote pour une raison incroyable
AFPAnderlecht intéressé… mais pas à n’importe quel prix
Selon les informations du média belge La Dernière Heure, Anderlecht a bel et bien sondé Marseille pour s’informer sur la faisabilité d’un transfert. Le timing était serré puisque le marché belge s’achève lundi soir, mais l’intérêt existait réellement.
Cependant, les discussions ont rapidement achoppé dès que la question salariale a été posée. Neal Maupay perçoit environ 300 000 euros mensuels, soit près de 3 millions d’euros sur une saison. Une somme jugée totalement hors de portée pour Anderlecht, même si le profil de l’avant-centre plaisait en interne.
AFPUne charge financière trop lourde pour l’OM
Pour débloquer la situation, les dirigeants marseillais auraient dû accepter de prendre en charge une partie conséquente du salaire de l’ancien joueur de Brentford. Une hypothèse qui n’a pas séduit Longoria. « Seule une aide drastique de Marseille pourrait libérer le dossier. On nous glisse que ce n'est pas à l'ordre du jour », a expliqué Romain Van der Pluym, journaliste belge spécialiste d’Anderlecht. Résultat : l’option Jupiler Pro League s’est envolée aussi vite qu’elle est apparue. C'est la troisième porte qui se referme ainsi pour l'ancien de Nice après Sassuolo et le PAOK Salonique.
AFPQuelles autres portes de sortie pour Maupay ?
Si le marché belge se referme ce lundi, d’autres opportunités restent encore accessibles à très court terme. L’Arabie Saoudite a la même échéance, mais la Turquie, la Grèce et la Russie prolongent la période jusqu’au 12 septembre. Ensuite viendront le Mexique (13 septembre) et enfin le Qatar (16 septembre). L’OM dispose donc de quelques jours supplémentaires pour tenter de trouver un repreneur et alléger sa masse salariale, à défaut de se résoudre à garder un joueur dont l’avenir s’inscrit désormais en pointillés.
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