Recruté tout récemment par l’Olympique de Marseille, Facundo Medina a été officiellement présenté à la presse ce mercredi. Passé par le RC Lens, le défenseur argentin n’a pas tardé à donner le ton : il compte s’imposer avec caractère sur le terrain… et dans les médias. Entre franchise, provocations assumées et attachement immédiat au club, le joueur de 26 ans s’est exprimé sans filtre sur Twitch, devant les supporters marseillais.
AFP
AFPUne présentation musclée, façon Medina
Une chose est sûre : l’ancien Lensois n’a pas besoin de discours formatés. Quand on lui demande quel est son pire défaut, il répond cash, sans détour : « Sur le terrain ? Je suis un fils de p*te, c’est sûr. Ça, c’est un défaut ! J’adore ! ».
Ambiance. Le ton est donné. Facundo Medina ne cherche pas à arrondir les angles. Il ajoute même : « Je suis quelqu’un de trop honnête ».
Et sur son style de jeu, il pousse le trait sans sourciller : « J’aime bien casser les couilles » des adversaires. Voilà un joueur qui ne se cache pas. Un profil dont l’OM a besoin pour non seulement rivaliser en Ligue 1, mais aussi pour son retour en Ligue des champions.
AFPSon amour pour l’OM et le lien argentin
Medina n’a pas choisi Marseille au hasard. Très vite, il explique avoir été séduit par l’histoire du club et l’héritage de ses compatriotes passés par la cité phocéenne :
« C’est un grand club, celui de la deuxième ville de France. Il y a beaucoup de joueurs argentins qui sont passés ici, comme Lucho Gonzalez ».
Il évoque aussi des références personnelles : « Il y a aussi (l’Uruguayen) Enzo Francescoli, qui était en plus une idole à River Plate. Aujourd’hui, il y a aussi Leo (Balerdi) et Gero (Rulli) et je suis heureux de faire partie de ce groupe d’Argentins à l’OM ».
Son objectif ? Laisser une trace durable : « Je veux faire partie de la grande histoire de ce club ».
AFPLe Vélodrome dans la peau
Conquis dès les premiers instants, Medina est déjà tombé sous le charme du Stade Vélodrome : « C’est magnifique. J’ai fait cinq ans à Lens et c’était déjà très bien. Mais ici, je l’ai vu dès la première fois, le stade et les supporters sont incroyables ».
Et le lien avec son pays d’origine n’est pas anodin : « C’est un peu pareil que l’Argentine. Il faut profiter de ça, de ce soutien. Et nous, on doit tout donner sur le terrain ».



