Même si l’OL parvient à se maintenir en Ligue 1, l’été s’annonce brûlant entre Rhône et Saône. Le club rhodanien, confronté à une situation financière critique, va devoir opérer des choix drastiques pour satisfaire les exigences de la DNCG. Dirigeants écartés, nouvelles têtes installées, effectif chamboulé…les prochaines semaines risquent de marquer un tournant majeur dans l’histoire de l’Olympique Lyonnais.
AFPOL, vers un large remaniement du vestiaire cet été
AFPUn avenir incertain pour l’OL
L’Olympique Lyonnais vit une crise sans précédent. Rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, le club a immédiatement fait appel, tout en entamant une profonde réorganisation. L’éviction de John Textor et la nomination de Michele Kang à la présidence de l’OL, accompagnée de l’arrivée de Michael Gerlinger comme directeur général, symbolisent cette volonté de rupture. Mais le chantier est colossal : selon les données relayées par Goal France, le club doit réunir 200 millions d’euros pour espérer se maintenir dans l’élite. Une urgence financière qui dicte désormais chaque décision.
Même si l’OL venait à rester en Ligue 1, ses ambitions sportives seraient revues à la baisse. Les dirigeants savent qu’un retour au premier plan est incompatible avec les exigences de la DNCG. L’OL doit injecter plus de 100 millions d’euros immédiatement et sécuriser au moins 100 millions supplémentaires pour terminer la saison. Le plan d’urgence est clair : dégraisser, vendre et restructurer.
AFPUne purge inévitable dans l’effectif lyonnais
D’après Le Progrès, Michele Kang aurait acté un plan d’austérité sur trois à quatre ans, visant un OL de milieu de tableau. Un objectif assumé qui impose la suppression des gros salaires. Dans ce cadre, Corentin Tolisso, Ernest Nuamah, Georges Mikautadze, Jordan Veretout, Moussa Niakhaté, Nemanja Matic et Thiago Almada sont dans le viseur. Tous émargeaient à plus de 200 000 euros mensuels, un montant que le club ne souhaite plus assumer.
Même en cas de maintien, il est peu probable de revoir ces joueurs sous le maillot lyonnais. Le recentrage du projet sportif passe aussi par des départs douloureux. Ainsi, Rayan Cherki et Alexandre Lacazette ont déjà quitté le club, marquant le début d’un large remaniement.
AFPUn mercato sous le signe de la survie à Lyon
Le plan de redressement prévoit aussi d’autres ventes. L’OL espère récupérer des liquidités grâce aux départs de Lucas Perri, Malick Fofana, Tanner Tessmann, Sael Kumbedi et Duje Caleta-Car. Dans son audition devant la DNCG, John Textor avait présenté un plan basé sur 100 millions d’euros de ventes de joueurs.
La priorité n’est plus de briller sur les terrains, mais de convaincre les autorités financières. Le club, dans l’attente du verdict de la DNCG, prépare un marché des transferts qui risque de déstabiliser en profondeur son vestiaire. Même les jeunes talents issus du centre de formation ne sont pas épargnés. L’OL, autrefois fier de son vivier, voit désormais certains espoirs plier bagage, faute de garanties sur la stabilité du projet. Ce bouleversement complet de l’effectif pourrait laisser des traces durables.
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