L’annonce tant attendue est enfin tombée. Xabi Alonso, figure emblématique du banc de touche du Bayer Leverkusen, a officialisé ce vendredi son départ du club allemand à l’issue de la saison. Une page se tourne pour l’entraîneur espagnol qui, sans confirmer son avenir, semble prêt à relever un nouveau défi. Alors que son nom circule avec insistance du côté du Real Madrid, le technicien de 43 ans laisse derrière lui un palmarès impressionnant et une empreinte durable en Bundesliga. Retour sur une sortie aussi solennelle que maîtrisée.
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SPOXXabi Alonso et le Bayer Leverkusen, c’est fini
Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Xabi Alonso a confirmé ce que beaucoup pressentaient depuis des semaines : il ne prolongera pas son aventure avec le Bayer Leverkusen au-delà de cette saison. "Je pense que c’est important de vous le dire. Cette semaine, le club et moi avons décidé que ce sont mes derniers matches en tant que coach du Bayer Leverkusen. C’est le bon moment de vous l’annoncer", a-t-il déclaré d’entrée. L’Espagnol, visiblement ému, a souligné l’importance de cette décision : "J’ai toujours eu des bonnes relations avec le club et on a toujours eu une communication claire. C’est un moment avec des émotions fortes. Je sentais que c’était le moment de le faire."
Xabi Alonso a également précisé avoir informé en amont ses joueurs et son staff. "J’en ai parlé ce matin avec les joueurs, le staff, et maintenant, c’est le moment de partager au stade avec les fans. C’est ici que je suis devenu ce que je suis, je suis reconnaissant. Le football est une histoire de moment, et je pense que c’est le moment pour moi", a-t-il conclu avant d’entamer la séance de questions.
Un bilan flatteur avec le Bayer Leverkusen
Parallèlement à l’intervention de Xabi Alonso, le Bayer Leverkusen a publié un communiqué officiel confirmant la séparation."Le champion d’Allemagne, vainqueur de la Coupe et de la Supercoupe d’Allemagne en 2024 a accédé à la demande de l’Espagnol de résilier prématurément, à l’issue de cette saison, le contrat qui courait initialement jusqu’à l’été 2026", peut-on y lire. Cette annonce marque la fin d’un cycle exceptionnel entamé en octobre 2022.
Arrivé alors que l’équipe luttait pour se maintenir, Xabi Alonso a redressé le navire avec brio. Il a notamment mené le club à un doublé historique Championnat-Coupe en 2023-2024, ne concédant qu’une seule défaite en finale de Ligue Europa face à l’Atalanta. Cette saison encore, le Bayer reste dans le haut du classement avec une solide deuxième place.
Getty Images SportXabi Alonso botte en touche pour le Real Madrid
Si tous les signaux pointent vers un retour au Real Madrid, Xabi Alonso s’est refusé à confirmer la suite de sa carrière. Interrogé à plusieurs reprises sur ce sujet, il a maintenu une ligne de conduite claire : "Mon futur ? Non. Pas le moment d’en parler", a-t-il lâché fermement. Même face aux questions humoristiques, il a esquivé avec le sourire : "Est-ce que j’ai un visa valide pour les États-Unis ? Je ne sais pas. Si j’ai prévenu mes joueurs de mon futur club ? Je ne répondrai pas."
Pour Xabi Alonso, l’instant appartient encore au Bayer Leverkusen, et il entend le vivre pleinement. "On peut être heureux et content de ce qu’on a fait ici. On a emmené le club dans la bonne direction. Maintenant, il reste deux matches et je peux savourer les derniers mois."
Getty Images SportUn départ par la grande porte et salué avec respect
Visiblement touché par la réaction de ses joueurs, Xabi Alonso a partagé un moment fort : "Ils m’ont montré du respect, de la joie. C’est triste pour les moments qu’on a vécus, mais c’est normal. Je resterai en contact avec ce club, les joueurs." Il a aussi évoqué les trois saisons passées à Leverkusen avec lucidité : "La première saison a été la plus dure, car tu dois apprendre, la deuxième a été exceptionnelle à tous les niveaux, et celle-là a été la plus disputée car tu as un autre statut, tu dois prouver en tant que coach."
Ce départ est avant tout pour lui une question de timing. "Pourquoi je quitte le club ? C’est une histoire de moment et trouver le bon moment est le plus dur. De la même manière que je sentais que je devais rester la saison dernière, ici, je sentais que je devais partir", a-t-il conclu avec une certaine sérénité.