Mondial des Clubs : L’Atlético Madrid crie au scandale après la défaite face au PSG

Le Paris Saint-Germain ouvre la marque sur une inspiration de Fabian Ruiz. L’Atlético réagit, pousse, croit tenir l’égalisation lorsque Griezmann s’échappe juste avant la pause… Vitinha crucifie Oblak sur le contre. C’est le tournant, martèle Koke. Son équipe passe d’un possible 1‑1 au 2‑0 qui coupe les jambes.

« L'équipe a bien débuté, mais on connaît le niveau du PSG, ce n'est pas pour rien qu'ils sont champions d'Europe. On savait que ce serait difficile, mais pour moi, 4-0, ce n'est pas juste. Alors qu'on aurait pu égaliser à 1-1 grâce à l’action d’Antoine (Griezmann, à la 45e+1) ça a fait 2-0 (but de Vitinha sur la contre-attaque). C'est un coup dur. L'équipe a essayé de pousser, on s'est créé des occasions », a-t-il lancé au micro de DAZN, diffuseur de la compétition.

58ᵉ minute, centre tendu, Alvarez surgit, réduction du score… Refusé. Kovacs remonte l’action et punit un contact entre Koke et Désiré Doué. Ce qui a agacé Koke. « On a même marqué le 2-1, mais il l'a annulé avec une faute: s'il veut la siffler, il la sifflera, et s'il ne la siffle pas, il ne la sifflera pas.  On a tous vu ce qui s'est passé, les petits détails, ça tombait toujours du même côté », lâche le milieu de terrain madrilène, visiblement convaincu que le ralenti ne justifiait pas l’infraction.

Sept avertissements, un rouge pour Lenglet sur protestation : le tableau disciplinaire virant au rouge vif alimente le discours d’un arbitrage partial. Koke soupire : « Vous l'avez tous vu. Certains sont des cartons jaunes, d'autres non, mais ça se passe toujours comme ça… ». Luis Enrique n’en demande pas tant : ses hommes déroulent, ajoutent deux buts, verrouillent.

Même dans la frustration, le capitaine andalou reconnaît la supériorité du champion d’Europe. « Le PSG est un vainqueur honnête, vu son niveau, il était meilleur. On les félicite. Il faut pousser plus fort, comme en deuxième mi-temps, quand on a vu une équipe différente, qui voulait le ballon, qui attaquait… L'expulsion nous a déjà tués ». Le constat charrie une double exigence : protester contre les “détails” tout en admettant la leçon de réalisme parisien.

L’Atlético devra digérer et rebondir dès la prochaine journée de groupe face aux Seattle Sounders. Simeone le sait : repartir sur une base défensive solide passera avant le procès permanent du sifflet. De son côté, le PSG file vers Botafogo avec un moral d’acier et la conviction que la route vers le trophée s’ouvre grand.