Le climat s’invite brutalement dans le Mondial des clubs 2025. Alors que les conditions météorologiques ont déjà perturbé plusieurs rencontres, les autorités américaines viennent d’émettre une alerte particulièrement préoccupante. À l’approche d’un pic de chaleur historique, des mesures exceptionnelles sont prises dans plusieurs villes hôtes. De quoi raviver les inquiétudes sur les effets de la canicule sur la santé et les performances des joueurs.
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AFPLe Mondial des clubs menacé par une vague de chaleur exceptionnelle
La Coupe du monde des clubs 2025, diffusée en intégralité et gratuitement sur DAZN, se déroule dans une atmosphère étouffante. Orages violents, humidité accablante, et désormais canicule généralisée : les prévisions du National Weather Service tirent la sonnette d’alarme. “L’été tarde à arriver dans le Nord-Est, mais il s’annonce chaud”, alerte l’agence fédérale, évoquant des indices de chaleur à trois chiffres en Fahrenheit. Autrement dit, les températures ressenties dépasseront régulièrement les 38 à 42°C jusqu’à la fin de la semaine prochaine.
Philadelphie, ville hôte du Mondial des clubs, a d’ores et déjà déclaré l’état d’urgence sanitaire à partir d dimanche midi, précise RMC Sport. Selon la station WHYY, des pointes de 42°C sont attendues lundi. Les rencontres Juventus-Wydad (22 juin), Espérance-Chelsea (24 juin) et Salzbourg-Real Madrid (26 juin), toutes prévues au Lincoln Financial Field, se dérouleront en pleine alerte rouge. Le huitième et le quart de finale, programmés les 28 juin et 4 juillet, sont également concernés.
Getty Images SportUne alerte sanitaire étendue à plusieurs régions
L’alerte dépasse largement la Pennsylvanie. Dans le Missouri et le Wisconsin, les thermomètres pourraient grimper jusqu’à 108°F (42°C), prolongeant une vague de chaleur qui s’étend des Grandes Plaines à la côte Est. Le National Weather Service prévoit une humidité étouffante durable, rendant chaque rencontre du Mondial des clubs plus exigeante physiquement.
Ce climat extrême n’est pas une exception. Selon la NPR, les vagues de chaleur aux États-Unis ont doublé depuis les années 1980, tant en fréquence qu’en intensité. L’été 2024 reste le plus chaud jamais mesuré dans le pays depuis 1800. Les joueurs, déjà éprouvés, en subissent les conséquences. Lors de son entrée en lice le 15 juin contre l’Atlético de Madrid à Pasadena, le PSG jouait sous 31°C, avec un ressenti proche de 38°C dès midi.