Donnarumma Monaco PSGGetty Images

Monaco - PSG : La FFF a tranché après l’action de Singo sur Donnarumma

La 16e journée de Ligue 1 a été marquée par une action qui a fait couler beaucoup d’encre, notamment lors de l’affrontement entre l’AS Monaco et le PSG le 18 décembre dernier. La blessure impressionnante de Gianluigi Donnarumma après une intervention de Wilfried Singo a suscité de vifs débats sur le choix de M. François Letexier, arbitre central, et sur l’utilisation de la VAR. Ce lundi, la Fédération française de football (FFF) a publié son débrief hebdomadaire, levant le voile sur ce que certains considèrent comme une erreur d’arbitrage flagrante.

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    Une décision controversée au centre des débats

    Le match entre les deux clubs s’est animé dès les premières minutes. L’une des actions les plus marquantes s’est déroulée peu après le premier quart d’heure de jeu : Wilfried Singo, défenseur ivoirien de Monaco, a touché le visage du gardien parisien avec une semelle lors d’une tentative de récupération de balle. Déjà averti, Singo aurait dû, selon les analyses récentes, écoper d’un second carton jaune suivi d’une exclusion.

    Malgré la gravité de l’action, M. Letexier et les arbitres vidéo n’ont pas jugé nécessaire d’intervenir, laissant le joueur monégasque poursuivre la rencontre. Gianluigi Donnarumma, quant à lui, a dû être soigné sur le terrain, se faisant poser des agrafes sur sa joue gauche pour contenir l’hémorragie causée par l’impact. L’Italien avait ainsi laissé sa place à Matvey Safonov, qui a terminé la rencontre.

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    "Une action mettant en danger l’intégrité physique"

    Ce lundi, la FFF s’est exprimée via son rapport. «Cette situation est très difficile à juger, entre imprudence, absence d’intentionnalité, manque de considération et mise en danger de l’intégrité physique du gardien de but. À l’analyse des images, l’attaquant joue certes le ballon, mais son action met en danger l’intégrité physique du gardien de but, eu égard à la semelle venant directement impacter le visage de ce dernier (...). L’intervention de l’assistance vidéo était attendue pour modifier la décision initiale et exclure le joueur fautif », a indiqué la FFF.

    L'instance a fait référence à la loi 12 du football, concernant les actions mettant en danger l’intégrité physique des joueurs. Cette sortie publique a conforté les déclarations de Mickaël Landreau, ancien gardien, qui avait souligné sur Canal+ que M. Letexier aurait dû sortir un carton rouge.

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    Les révélations des échanges au camion VAR

    Fidèle à ses habitudes, la FFF a rendu publiques les conversations entre les arbitres vidéo et M. Letexier. Jérôme Brisard, responsable de la VAR sur cette rencontre, a justifié l’absence de recours : « Il n’y a pas d’extra-mouvement, il veut l’éviter, il saute par-dessus. Malheureusement, il le tape… Les conséquences sont énormes, certes, mais on ne peut rien faire ».

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    Des conséquences limitées pour le PSG

    Malgré cet incident, le Paris Saint-Germain est parvenu à s’imposer 2-4 à Monaco avant de confirmer sa supériorité au Trophée des champions à Doha, quelques semaines plus tard, où Wilfried Singo était suspendu après une accumulation de cartons jaunes.

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