Mercato, Théo Hernandez se venge de l'AC Milan

Théo Hernandez n’a pas encore tranché, mais ses gestes parlent pour lui. Alors qu’il sort d’une saison solide sur le plan individuel - 5 buts et 6 passes décisives en 49 rencontres toutes compétitions confondues - le latéral français refuse toujours de prolonger son contrat avec l’AC Milan, qui court pourtant jusqu’en juin 2026. Ce silence prolongé ne rassure pas une direction milanaise déjà secouée par une fin de saison catastrophique.

Selon les informations de La Gazzetta dello Sport, Théo Hernandez faisait récemment l’objet d’un accord de principe entre l’AC Milan et Al-Hilal, autour d’un transfert estimé à 30 millions d’euros. Un montant bien en deçà de sa cote actuelle de 40 millions d’euros selon Transfermarkt. Mais l’international français (38 sélections, 2 buts) n’est visiblement pas pressé de faire ses valises.

Malgré l’offre colossale de 18 millions d’euros par an transmise par Al-Hilal, et les tentatives de persuasion de Simone Inzaghi, Théo Hernandez a posé ses propres exigences : 20 millions d’euros annuels. Une somme jugée excessive même par les standards du championnat saoudien. À ce jour, sauf retournement improbable, la piste Al-Hilal semble s’éteindre d’elle-même.

Ce refus a des airs de revanche personnelle pour Théo Hernandez, laissé dans l’expectative trop longtemps par l’AC Milan, qui tarde à officialiser une offre de prolongation satisfaisante. Résultat : le joueur garde la main sur le tempo du mercato et ouvre la porte à une issue qui fait trembler les Rossoneri.

Ce samedi, La Gazzetta dello Sport révèle que la direction milanaise redoute désormais un départ libre en 2025, ce qui représenterait une perte sèche pour le club, qui l’avait acheté 23 millions d’euros au Real Madrid en 2019. Un scénario catastrophe que Théo Hernandez pourrait bien orchestrer, comme une manière de reprendre le pouvoir.

À l’heure où l’AC Milan rêve d’un mercato de reconstruction avec des profils comme Luka Modrić, la potentielle fuite de son latéral gauche titulaire complique les plans. En refusant à la fois l’extension milanaise et l’exil saoudien, Théo Hernandez envoie un message clair : son avenir ne se décidera pas dans la précipitation, ni sans contrepartie.