Alors que la saison parisienne touche à sa fin avec une finale de Ligue des champions au programme, Luis Enrique semble avoir tranché sur une question cruciale. Pas de place pour un pur numéro 9. Et ce, malgré les performances de certains joueurs qui, en d'autres circonstances, seraient devenus des titulaires indiscutables. Ce choix pourrait bien chambouler le visage de l’attaque du PSG la saison prochaine.
AFP
GettyRamos, un joker relégué malgré des statistiques solides
Malgré un triplé inscrit face à Montpellier le week-end dernier et un total de 18 buts et 6 passes décisives en 38 matchs toutes compétitions confondues cette saison, Gonçalo Ramos ne semble pas faire partie des plans prioritaires. L’attaquant portugais, régulièrement cantonné au banc lors des rencontres européennes, observe le système sans véritable avant-centre s’installer durablement. Et c’est Ousmane Dembélé, repositionné dans l’axe, qui rafle la mise.
Ramos ne lâche rien. Il conserve un comportement exemplaire à l'entraînement, selon L'Équipe, mais il devra se poser les bonnes questions dans les jours à venir. Paris ne lui ferme pas la porte, mais l'ouverture se fait étroite. Une réunion avec la direction est prévue pour évoquer l'avenir.
AFPAucun avant-centre recruté cet été
Une chose est sûre : Luis Enrique ne réclamera pas de buteur classique pour la saison à venir. Même si Randal Kolo Muani fait déjà ses valises, même si Ramos décide à son tour de partir, aucun joueur de ce profil ne sera ciblé par le club.
Le quotidien sportif précise que Luis Campos et ses hommes ne pensent pas au recrutement de ce type de joueur cet été malgré les dernières spéculations renvoyant à Serhou Guirassy. Le staff mise sur un renfort offensif capable d’évoluer sur plusieurs postes, plus en phase avec le schéma tactique en place. Le besoin prioritaire ? Il se situe en défense comme nous l’avons rapporté cette semaine.
AFPUn départ possible, mais pas à n’importe quel prix
Sous contrat jusqu’en 2028, Gonçalo Ramos ne quittera pas Paris pour une somme inférieure aux 65 millions d’euros déboursés pour l’arracher à Benfica. À ce tarif, les prétendants risquent de ne pas se bousculer. Son avenir reste flou, mais les signaux ne vont pas dans le sens d’un rôle central à Paris.



