L’idée avait semblé abandonnée presque aussitôt évoquée. Pourtant, la piste Timo Werner (29 ans) n’a pas complètement disparu des radars lyonnais. Les dirigeants du club surveillent la situation de près et se tiennent prêts à agir si les circonstances tournent en leur faveur.
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AFPUn intérêt ancien mais discret
La semaine écoulée, Mohamed Toubache-Ter révélait que l’Olympique Lyonnais avait pensé à l’ailier international allemand pour renforcer l’effectif de Paulo Fonseca. La rumeur avait rapidement perdu de son intensité, notamment à cause des émoluments astronomiques de l’ancien joueur de Tottenham, jugés hors de portée.
Pourtant, selon Foot Mercato, l’histoire n’est pas close. Timo Werner, lié au RB Leipzig jusqu’en 2026, a bien été proposé à Lyon. Le club rhodanien n’a pas donné suite immédiatement, préférant garder l’option en réserve.
Getty ImagesUne stratégie calculée
Le média précise que ce dossier pourrait réapparaître tout en haut des priorités lyonnaises lors des toutes dernières heures du marché des transferts. Ceci pour contraindre le club allemand à lâcher son attaquant pour ne pas le perdre gratuitement dans un an. Pour l’heure, l’OL explore d’autres pistes pour le poste d’ailier, mais si aucune n’aboutit, le nom de Timo Werner reviendra sur la table.
Le principal obstacle reste le salaire colossal de l’Allemand, évalué à environ 900 000 euros par mois. Pour espérer concrétiser l’opération, il faudrait que l’ancien joueur de Chelsea accepte une baisse massive de rémunération, de l’ordre d’un facteur trois ou quatre.
Getty Images SportDes conditions strictes
La masse salariale de l’OL se trouve sous surveillance de la DNCG, ce qui impose prudence et anticipation. Leipzig et le joueur devraient donc consentir à des efforts importants pour rendre la transaction possible.
Reste que le club de Michele Kang n’écarte pas ce pari. Dans un marché des transferts relativement calme, certaines opportunités peuvent se débloquer in extremis. Et si les planètes s’alignent, Timo Werner pourrait bien débarquer entre Rhône et Saône dans les derniers instants du mercato.