L’été des règlements de comptes commence. Quatre ans après avoir vu Gianluigi Donnarumma partir librement au Paris Saint-Germain, l’AC Milan veut rendre la pareille, même s’il faut sortir le chéquier cette fois. Le géant lombard cible désormais un joueur offensif parisien dont la valeur ne cesse de grimper. Et les Rossoneri ne comptent pas faire les choses à moitié, même avec des moyens limités.
AFP
Getty ImagesRamos, priorité du mercato milanais
Dans les bureaux de San Siro, un nom revient avec insistance : Gonçalo Ramos. L’attaquant portugais de 24 ans, arrivé il y a deux saisons en provenance de Benfica, a beau avoir souvent démarré sur le banc au PSG, ses chiffres parlent pour lui. En 2024-2025, l’avant-centre a tout de même inscrit 19 buts et offert 6 passes décisives. Un rendement qui attire l’attention de plusieurs écuries européennes. Et c’est Milan qui semble aujourd’hui tenir la corde.
Selon Sacha Tavolieri, bien informé sur les mouvements du marché, le club rossonero considère Ramos comme sa « meilleure option » pour renforcer le front de son attaque. La quête d’un buteur de calibre international est devenue une priorité. Et malgré les contraintes économiques, Milan veut frapper fort.
Getty Images SportUn départ possible, mais à quel prix ?
Sous contrat jusqu’en 2028 avec le Paris Saint-Germain, Ramos ne semble pas opposé à un départ. L’idée d’évoluer comme titulaire dans un monument du football italien pourrait bien l’attirer. Toutefois, ce n’est pas lui qu’il faudra convaincre, mais plutôt le PSG. Et là, le dossier se corse sérieusement.
D’après le spécialiste du mercato, les Milanais ne souhaiteraient pas dépasser les 30 millions d’euros pour le recruter. Un montant jugé trop bas, voire presque provocateur, dans les couloirs du Parc des Princes. Car si Luis Enrique ne lui offre pas toujours une place de titulaire, il apprécie son efficacité dans les matchs compliqués.
GettyParis ne compte pas faire de cadeau, Milan devra casser sa tirelire
Le club parisien garde une estime certaine pour l’ancien buteur lisboète, acheté 65 millions d’euros hors bonus il y a deux ans. Le coach espagnol n’a jamais été en faveur d’un départ de Gonçalo Ramos, dont le profil est jugé précieux en interne pour débloquer certains matchs. En clair, Paris ne le bradera pas. Et à ce tarif-là, les dirigeants franciliens pourraient simplement refermer le dossier sans état d’âme.
S’il veut vraiment s’offrir la tête de proue de l’attaque lusitanienne, l’AC Milan devra revoir sa copie. Oublier les 30 millions, et envisager un montant bien plus conséquent. Sans quoi le club transalpin risque de voir sa vengeance tomber à l’eau, et Ramos rester dans l’ombre dorée du Parc pour une saison de plus.



