Le mercato marseillais connaît une nouvelle tension avec le cas Azzedine Ounahi. De retour après son prêt au Panathinaïkos, l’international marocain ne compte pas céder à la pression de l’Olympique de Marseille, qui cherche à l’écarter de son effectif. Entre ambitions personnelles, refus de certaines offres et désaccord avec ses dirigeants, le joueur place son avenir au cœur d’un bras de fer qui pourrait bien durer jusqu’aux derniers instants du marché estival.
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AFPL’OM force son départ, Azzedine Ounahi résiste
Revenu cet été de Grèce, Azzedine Ounahi a rapidement compris qu’il n’entrait pas dans les plans de Roberto De Zerbi. Mis au loft par la direction phocéenne, le milieu de terrain vit une situation délicate, loin de ses ambitions sportives. L’OM espérait boucler rapidement son départ et a accepté une offre de 12 millions d’euros en provenance du Spartak Moscou. Mais Azzedine Ounahi, fidèle à sa ligne de conduite, a refusé de rejoindre la Russie, au grand désarroi de ses dirigeants.
Ce refus a créé des tensions supplémentaires avec l’OM, dont la priorité semble avant tout financière. Pour sa part, Azzedine Ounahi veut choisir un projet cohérent avec sa carrière et sa progression, une exigence qui bloque pour l’instant tout accord définitif.
AFPLe Panathinaïkos et Trabzonspor à l’affût pour Ounahi
Alors que ses dirigeants souhaiteraient un transfert rapide, Azzedine Ounahi repousse également l’idée d’un retour au Panathinaïkos. Pourtant, selon le média turc Taka Gazete cité par Foot01, le club grec garde une longueur d’avance sur Trabzonspor, qui s’apprête à formuler une nouvelle offre. Mais le milieu marocain, lié à Marseille jusqu’en 2027, affiche clairement sa préférence pour un club issu du top 5 européen.
En attendant, la situation reste bloquée. Azzedine Ounahi campe sur ses positions et retarde volontairement son choix, espérant une opportunité plus prestigieuse dans les jours à venir. Du côté de l’OM, Medhi Benatia et la direction sportive s’inquiètent : sans la vente du milieu marocain et d’autres indésirables, les liquidités attendues pour finaliser le recrutement risquent de manquer.