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Lyon a souffert mais assure l'essentiel face à Bâle (2-0)

L'Europe comme un refuge, l'Europe comme une certitude. Dans le dur en championnat après deux défaites consécutives, l'Olympique Lyonnais a retrouvé des couleurs, le goût de la victoire et une bonne dose de confiance en dominant le FC Bâle (2-0) au Groupama Stadium. Au terme d'un match à deux visages, où le meilleur a longtemps côtoyé le pire, les Gones ont su faire le dos rond pour signer un troisième succès en autant de rencontres européennes. Un sans-faute qui confirme leurs ambitions sur la scène continentale et qui prouve que cette équipe a du caractère.

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    Le départ canon, la promesse d'une soirée facile

    Il ne fallait surtout pas arriver en retard à Décines ce jeudi soir. Trois minutes de jeu à peine, un pressing haut et agressif du jeune Mathys De Carvalho, une relance hasardeuse du gardien suisse, et Corentin Tolisso, en capitaine exemplaire, concluait avec un sang-froid clinique pour mettre d'entrée l'OL sur les rails du succès. Le scénario idéal, qui aurait dû et qui aurait pu annoncer une soirée de gala et un cavalier seul des Lyonnais.

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    Le festival des occasions manquées

    Mais cet OL, aussi séduisant soit-il dans le jeu, est parfois retombé dans son péché mignon de la saison passée : un manque de réalisme criant. La première période, largement dominée, fut un long festival d'occasions vendangées. Martin Satriano par deux fois, le jeune Abner, puis un Tanner Tessmann bien trop égoïste au goût d'un capitaine Tolisso furieux... L'OL aurait pu, aurait dû, plier le match et s'offrir une seconde période tranquille. En laissant Bâle en vie à la pause, il s'est exposé à quarante-cinq minutes de souffrance et de doute.

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    Quand Lyon a tremblé, les sauveurs se sont levés

    Moins fringants et peut-être un peu trop suffisants au retour des vestiaires, les Lyonnais ont commencé à subir, à reculer. Le FC Bâle a pris confiance, a poussé, et a cru à plusieurs reprises à l'égalisation. Mais c'était sans compter sur des gestes défensifs héroïques et sur un gardien en état de grâce. Il y a eu ce sauvetage miraculeux de Tyler Morton sur sa ligne (53e), ce retour fulgurant de Clinton Mata (64e), et surtout, un Dominik Greif impérial dans ses buts, auteur de parades décisives pour maintenir ce maigre mais précieux avantage.

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    Moreira, la délivrance de la jeunesse

    Alors que le Groupama Stadium retenait son souffle, crispé par cette fin de match indécise, la délivrance est venue du banc, et de la jeunesse. Lancé quelques minutes plus tôt, le jeune ailier portugais Afonso Moreira, après s'être vu refuser un premier but pour un hors-jeu de son passeur, ne laissait cette fois aucune chance au portier bâlois sur un service parfait de Pavel Šulc (90e). Un but qui venait récompenser la souffrance et le courage d'une équipe qui, malgré ses errements, n'a jamais rompu.

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    Un parcours européen parfait

    L'OL a donc souffert, mais l'OL a gagné, et c'est bien là l'essentiel. Cette victoire, bien que moins flamboyante que le score initial aurait pu le laisser penser, est capitale. Elle prouve que cette équipe a plusieurs facettes : celle, brillante, d'une équipe capable de produire un jeu offensif léché, et celle, plus laborieuse, d'un collectif qui sait faire le dos rond et s'appuyer sur ses leaders (Tolisso) et ses sauveurs (Greif). Avec neuf points sur neuf, Lyon trace sa route en Europe. Une véritable bouffée d'air frais et de confiance avant de retrouver les joutes plus âpres de la Ligue 1.

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