La tension monte dans les tribunes du football français. Alors que la Brigade Loire du FC Nantes a récemment été menacée de dissolution, d’autres groupes d’ultras sont désormais ciblés par une procédure similaire. Deux autres clubs de Ligue 1 et un autre de Ligue 2 pourraient voir certaines de leurs factions disparaître suite à une décision gouvernementale.
getty
AFPUne décision gouvernementale stricte
D’après les informations rapportées par le journal Le Parisien, ce samedi, plusieurs groupes de supporters sont dans le collimateur du gouvernement. Après la Brigade Loire des Canaris, ce sont les Magic Fans et les Green Angels de l’AS Saint-Étienne, les Offenders du Racing Club de Strasbourg et la Légion X du Paris FC qui sont menacés d’interdiction.
Une circulaire interministérielle, signée par le Ministère de l’Intérieur et celui des Sports, met en avant la nécessité de lutter contre certaines dérives liées aux ultras. L’objectif affiché est de sécuriser les tribunes françaises face à des comportements jugés problématiques.
AFPDes accusations lourdes contre certains groupes
Les motifs avancés varient selon les groupes concernés. Les Offenders de Strasbourg sont accusés d’être un groupuscule néo-nazi dissimulé sous une identité de supporters. De son côté, la Brigade Loire est visée pour des envahissements de terrain répétés, dont le dernier en date face au Havre en novembre.
Les ministres Bruno Retailleau et Marie Barsacq ont également demandé aux clubs de renforcer les interdictions de stade pour prévenir d’éventuelles violences et assainir l’ambiance dans les enceintes sportives.
AFPVers une répression accrue dans les stades ?
Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de réduire les débordements et de mieux encadrer les supporters. Si les dissolutions sont confirmées, elles pourraient marquer un tournant dans la gestion des tribunes françaises, en renforçant le pouvoir des autorités face aux ultras.