Le feuilleton autour de Gianluigi Donnarumma et du Paris Saint-Germain vient de connaître son épilogue. Entre déclarations publiques, négociations tendues et rumeurs persistantes, l’histoire de la « vraie-fausse » prolongation du gardien italien aura été rythmée par des rebondissements dignes d’un thriller footballistique. Derrière l’image lisse des conférences de presse et des communiqués officiels, se cache une bataille de versions et d’intérêts divergents. Zoom sur les étapes qui ont conduit à cette séparation aussi inévitable que surprenante.
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AFPUn manque de transparence entre Gianluigi Donnarumma et le PSG
Depuis plusieurs mois, le clan Donnarumma, par l’intermédiaire de son agent Enzo Raiola, assurait vouloir prolonger l’aventure à Paris. Gianluigi Donnarumma lui-même, fraîchement couronné en Ligue des Champions fin mai, confirmait cette envie. Pourtant, après la Coupe du Monde des clubs et la trêve estivale, aucun progrès concret n’a vu le jour. Dès le début de l’année, la presse italienne évoquait déjà un départ possible. L’arrivée récente de Lucas Chevalier au PSG a scellé le sort du portier transalpin, mis à l’écart face à Tottenham en Supercoupe d’Europe et contraint d’annoncer son départ, mardi soir : « malheureusement, quelqu’un a décidé que je ne pouvais plus faire partie du groupe ni contribuer aux succès de l’équipe. Je suis déçu et amer ».
AFPLe PSG contredit la version du clan Donnarumma
Selon Le Parisien, la réalité serait bien différente. Le club réfuterait cette version, affirmant que Gianluigi Donnarumma « n’a jamais cessé d’exiger un contrat en or » et qu’il avait repoussé chaque proposition conforme aux nouvelles grilles salariales.
Un proche du dossier précise : « Donnarumma s’est vu proposer un nouveau contrat, faisant de lui, à nouveau, l’un des gardiens de but les mieux payés au monde, mais il en voulait plus. Luis Enrique a donc dit : D’accord, passons à autre chose ».
GettyLuis Enrique s’est vengé de Donnarumma
Après une seconde partie de saison où Gianluigi Donnarumma a brillé, Luis Enrique était prêt à continuer avec lui, quitte à faire une croix sur son idéal d’un gardien « fort au pied ». Mais le temps jouait contre le coach, qui souhaitait une réponse rapide. Devant l’absence d’avancée, il a fini par tourner la page.
Toujours d’après Le Parisien, un autre facteur aurait pesé : la fronde de fin 2024, lorsque plusieurs cadres, menés par Presnel Kimpembe, se seraient opposés à Luis Enrique. Gianluigi Donnarumma faisait partie des joueurs impliqués, ce qui aurait contribué à refroidir définitivement la relation avec l’entraîneur. RMC Sport révélait d’ailleurs plutôt que les dirigeants étaient partagés en interne pour un éventuel hommage à Donnarumma.



