Cet été, l’Olympique Lyonnais a entamé un virage stratégique majeur sur le marché des transferts. Exit les dépenses excessives et les opérations flamboyantes, place à une gestion chirurgicale des ressources. Depuis le départ de John Textor, le club rhodanien s’impose une discipline financière stricte, dictée en partie par la DNCG, mais aussi par une volonté affirmée de rationaliser son mercato.
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AFPLe recrutement prudent de l’OL
Le départ de John Textor de la présidence a marqué un tournant dans la politique de recrutement de l’OL. L’encadrement imposé par la DNCG - limitant la masse salariale et les indemnités de transfert - contraint le club à revoir ses priorités. Matthieu Louis-Jean, directeur du recrutement, a multiplié les pistes en Europe pour dénicher des joueurs talentueux à moindre coût. Ruben Kluivert est ainsi arrivé pour 3,8 M€, Afonso Moreira pour 2 M€, Pavel Sulc pour 7,5 M€, et Tyler Morton a été recruté pour 10 M€ hors bonus.
AFPLe nouveau plan ingénieux de l’OL pour le mercato
Selon L’Equipe cité par Foot Mercato, l’OL s’est fixé des principes clairs : privilégier les joueurs abordables, idéalement en fin de contrat, et ne jamais dépasser les 10 M€ par transfert. L’exemple de Dominik Greif, gardien slovaque de Majorque, en est la parfaite illustration. Son arrivée devrait coûter 4 M€, avec des bonus pouvant atteindre 1,25 M€ et un intéressement de 10 % sur une future plus-value. Une opération qui confirme la nouvelle ligne directrice du club.
Toujours d’après le quotidien français, les discussions sont désormais orchestrées par Matthieu Louis-Jean, tandis que les signatures sont validées par le directeur général Michael Gerlinger. Cette organisation permet à l’OL de négocier au plus juste, comme dans le dossier Kluivert, où le prix a été progressivement réduit à 3,8 M€.
AFPUn plafond ferme, même pour les priorités
Le cas Pierre Lees-Melou illustre aussi cette rigueur. Bien que priorité au milieu, l’OL avait fixé un plafond de 5 M€, s’autorisant une marge jusqu’à 5,5, mais refusant de céder aux 6 M€ demandés par Brest. Cette fermeté devrait également guider les recherches pour un ailier droit et une doublure à Georges Mikautadze, avec la même stratégie patiente et économe.



