La Ligue de football professionnel (LFP) a tranché. À la suite des incidents liés à la journée de lutte contre l’homophobie, trois joueurs de Ligue 1 ont été rattrapés par la commission de discipline. Parmi eux, Nemanja Matic, milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais, dont le geste symbolique a provoqué un tollé. Mais le Serbe n’était pas seul dans le viseur : Jonathan Gradit et Ahmed Hassan ont également été rappelés à l’ordre. Explications.
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AFPUn match ferme pour Jonathan Gradit
Jonathan Gradit a été sanctionné pour des propos tenus hors du terrain. Lors de la rencontre opposant le RC Lens à l’AS Monaco le 17 mai, jour de la lutte internationale contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle, le défenseur artésien a insulté un adversaire dans les couloirs du stade. Les caméras ont capté ses mots, et l’affaire n’est pas restée sans suite. La LFP lui a infligé une suspension d’un match ferme pour avoir utilisé le terme "PD" à la mi-temps du match.
AFPDeux matchs ferme et deux avec sursis pour Matic et Hassan
Nemanja Matic (OL) et Ahmed Hassan (Le Havre) ont choisi de ne pas adhérer à l’opération lancée par la Ligue. Cette action prévoyait que les joueurs portent un badge spécifique en faveur de la lutte contre l’homophobie. Matic, pour sa part, avait camouflé le symbole avec un sparadrap, provoquant l’indignation.
La commission a prononcé deux matchs de suspension ferme et deux autres avec sursis pour les deux joueurs. En complément, ils participeront dans les six prochains mois à une action de sensibilisation sur ce thème, au sein du monde du football.
gettyMostafa Mohamed, pas sanctionné
L’attaquant égyptien du FC Nantes, Mostafa Mohamed, n’a, quant à lui, reçu aucune sanction après avoir refusé de jouer face à Montpellier. Il avait expliqué sa décision sur Instagram : « Chacun porte en lui une histoire, une culture, une sensibilité [...] Ce choix est personnel. Il n’exprime ni rejet, ni jugement ».