Le Barça frappe fort et repousse le Real : soirée parfaite au Montjuïc

Il ne fallait pas arriver en retard au stade olympique. Dans une ambiance encore teintée d'émotion, suite au report initial causé par la disparition du docteur Miñarro, le Barça n’a pas perdu de temps. Dès les premiers échanges, Pedri et De Jong ont planté le décor, tissant la trame d’un jeu intérieur millimétré, débouchant sur l’ouverture du score. Une double talonnade signée Ferran et Frenkie a libéré Balde sur la gauche ; son centre a trouvé Ferran, qui avait poursuivi son effort, pour une reprise imparable au point de penalty.

Le Barça étouffait Osasuna. Herrera, déjà sur la sellette après un duel manqué face à Ferran, concédait un penalty clair sur Dani Olmo, lancé à merveille par Pedri. Le gardien gagnait d’abord le duel… mais Moncayola, entré trop tôt dans la surface, offrait une seconde chance à Olmo. Cette fois, c’était au fond. 2-0, et le récital se poursuivait : une barre de Ferran sur coup franc, des chevauchées de Yamal, et un collectif retrouvé.

Mais tout n’était pas parfait. Dani Olmo se blessait juste après son but. Frenkie, lui aussi, restait aux vestiaires à la pause, conséquence directe du virus FIFA. De l’autre côté, Osasuna retrouvait un semblant de cohérence avec un passage à trois centraux. Herrando faillit même relancer le suspense d’une tête frôlant le poteau.

Flick sentait son équipe moins tranchante. Alors il agit. Pablo Torre pour la relance, Fermín pour l’impact, et Lewandowski pour le coup de grâce. Une transition parfaitement menée, un centre précis du jeune onubense, et le Polonais surgissait pour crucifier Herrera. De quoi déclencher les chants de guerre catalans dans les tribunes et définitivement verrouiller cette soirée.