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La charge de De Zerbi contre les journalistes parisiens

Après un mois d'août chaotique, l'Olympique de Marseille a retrouvé des couleurs. Trois victoires consécutives, dont une, prestigieuse, face au Paris Saint-Germain, ont ramené la sérénité sur la Canebière. C'est donc un Roberto De Zerbi apaisé mais pas dupe qui s'est présenté en conférence de presse ce vendredi, avant le déplacement à Metz. Conscient que son équipe n'est "pas encore une grande équipe", le technicien italien a surtout profité de l'occasion pour livrer une analyse pointue de son groupe, mais aussi pour envoyer une pique bien sentie à ceux qui ont minimisé la performance de ses joueurs lors du Classique.

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    La victoire face au PSG, un exploit sous-estimé

    C'est le point qui semble le plus tenir à cœur au coach marseillais. Il est revenu sur la victoire face au PSG (1-0), et sur la manière dont elle a été perçue. "On pouvait penser que c'était Paris B ou C", a-t-il lancé, avant de souligner que cette même équipe parisienne a ensuite dominé le FC Barcelone. Sa conclusion est sans appel : "Je pense qu'on peut quand même dire que nos joueurs ont fait un très gros match. Je pense que vos collègues parisiens auraient pu avoir un petit peu plus de respect." Un message clair, demandant une juste reconnaissance pour l'exploit de son équipe, qui a su battre un adversaire de calibre européen.

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    Un groupe transformé par le mercato et la prise de conscience

    Comment l'OM a-t-il réussi à se relancer après un été difficile, marqué par des résultats décevants et l'affaire Rabiot-Rowe ? Pour De Zerbi, la réponse est double. D'abord, "l'arrivée de joueurs forts, et qui sont de belles personnes", comme Aguerd ou Pavard. Ensuite, une prise de conscience collective née de la défaite à Madrid. Ce match, bien que perdu, a été "déterminant pour comprendre certaines choses footballistiques et prendre conscience de ce qu'on est nous-mêmes." Le coach se dit "très content de l'équipe", estimant même ses nouveaux joueurs "encore plus forts" qu'il ne le pensait.

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    La gestion d'un effectif riche, la clé de tout

    Avec l'enchaînement des matchs, la gestion de l'effectif est devenue la priorité. De Zerbi a insisté sur la nécessité de "faire le moins d'erreurs possibles", citant l'exemple de Balerdi, préservé contre l'Ajax en raison d'un risque de blessure. "Si on complimente Benatia d'avoir construit une grosse équipe et qu'après on prend des risques, ça ne serait pas bon", a-t-il expliqué. Il a également évoqué la situation de joueurs comme Amine Gouiri, assurant qu'il était "serein" et que "tout le monde joue" avec le calendrier chargé. Une gestion prudente et pragmatique pour éviter de perdre des éléments clés, à l'image de Medina, dont la blessure est "le seul aspect négatif de cette période".

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    Metz, le piège à ne pas sous-estimer

    Malgré la bonne dynamique, De Zerbi aborde le déplacement à Metz avec une grande méfiance. "Toutes les grandes équipes ont du mal à affronter ce genre d'équipe, et nous encore plus car on veut être une grande équipe et on ne l'est pas encore", a-t-il prévenu. Face à un bloc "très fermé, très physique", il a appelé ses joueurs à faire preuve "d'envie", car "si tu ne mets pas l'envie sur le terrain, les qualités d'une équipe qui est normalement supérieure ne se voient pas." Un message de mobilisation pour éviter tout relâchement et poursuivre la série positive avant la trêve internationale.