Germany v Italy - UEFA Nations League Quarterfinal Leg TwoGetty Images Sport

Italie : Donnarumma brise le silence après la raclée face à la Norvège

Moins de sept jours après avoir soulevé la Ligue des champions avec le PSG, Gianluigi Donnarumma a retrouvé l’Italie sous un ciel noir. La Nazionale, qui entamait sa campagne qualificative pour le Mondial 2026, a reçu une véritable gifle en Norvège (3-0). À Oslo, Haaland et ses coéquipiers ont fait danser la Squadra Azzurra, s’imposant sans forcer par trois buts d’écart. Le score est sec, la claque violente. Et pour Donnarumma, impossible de garder sa frustration pour lui.

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    Une entrée en matière catastrophique

    Il y a une semaine à peine, Donnarumma paradait avec son club après un récital contre l’Inter (5-0) en finale de Ligue des champions. Mais vendredi soir, c’est bien un autre décor qui l’attendait, en terres scandinaves. L’Italie, attendue au tournant après deux Coupes du monde manquées et un Euro terminé en huitièmes, a coulé sans réaction. Aucun secteur du jeu n’a été à la hauteur.

    Le portier du PSG n’a pas mâché ses mots au micro de Rai Sport, visiblement secoué par la prestation de ses coéquipiers. « Je n'ai pas d'explications. Nos supporters ne méritent pas ce genre de match. Nous devons faire notre examen de conscience. C'est une défaite inacceptable », a lancé l’ancien gardien de l’AC Milan.

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    "Chacun doit faire son mea culpa"

    Le constat est dur. Et Donnarumma n’a pas voulu se cacher derrière des excuses. Il a tenté un électrochoc :

    « C’est difficile de parler, nous devons simplement travailler parce que nous voulons aller à la Coupe du monde. Nous avons beaucoup de qualité, de jeunes joueurs forts. Nous devons faire beaucoup plus, en termes d'agressivité et de rythme. J'ai confiance en eux. Chacun doit faire son mea culpa. Nous devons être plus unis ».

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    Spalletti déjà fragilisé

    Arrivé sur le banc en 2023 après avoir mené Naples au titre, Luciano Spalletti se retrouve déjà en danger. L’échec en Norvège n’est pas passé. Ce samedi matin, la presse italienne s’emballe. Certains réclament sa tête. Gabriele Gravina, patron de la Fédération, est également visé. Une ambiance plombée, des certitudes qui volent en éclats… et un premier match qui ressemble à un avertissement brutal.

    La sélection italienne devrait se remettre sur les rails lors de la réception de la Moldavie, lundi 9 juin (20h45), dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

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