Mercredi, alors qu'un footballeur d'élite s'élançait dans la nuit de Manchester pour célébrer, un autre était assis chez lui, quelque part sur le continent européen. Le premier venait de marquer son 35e but de la saison en Premier League, pulvérisant un record vieux de près de 30 ans, d'un coup de patte retentissant. Le second était, et est toujours, interdit de jouer au football, suspendu par son propre club pour deux semaines.
Tous deux, Erling Haaland et Lionel Messi, figurent parmi les principaux candidats au Ballon d'Or de cette année. Pourtant, il y a quelques mois, cette compétition n'était pas censée avoir lieu.
Messi a réalisé une excellente première moitié de saison avec le PSG, avant d'accomplir le plus grand exploit de sa carrière en remportant la Coupe du monde tant convoitée. Haaland marquait à tour de bras et terrorisait la Premier League, mais comme Manchester City avait pris du retard dans la course au titre et que la Norvège ne s'était pas qualifiée pour Qatar 2022, la lutte pour le Ballon d'or ne semblait pas équitable.
Mais aujourd'hui, les choses ont changé. La saison post-Coupe du monde de Messi s'est transformée en un désert footballistique, avec seulement de brefs moments sur le terrain ponctuant ce qui a été cinq mois de spéculations sur les transferts et de huées de la part des ultras du PSG. Haaland, quant à lui, est devenu la pointe aiguisée d'une équipe presque parfaite, le premier rempart d'une équipe potentiellement triplement victorieuse.
La lutte pour le Ballon d'Or, qui n'était qu'un exercice de silence, est devenue un véritable débat. Et aujourd'hui, c'est Haaland qui pourrait bien le remporter.





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