Le Paris Saint-Germain a validé sa place dans le dernier carré de la Ligue des Champions pour la deuxième année consécutive, mais que ce fut dur ! Battus 3-2 à Villa Park ce mardi soir par une équipe d'Aston Villa déchaînée en seconde période, les Parisiens se sont qualifiés grâce à leur victoire 3-1 du match aller. Une qualification obtenue dans la douleur après avoir vu les Anglais mener à la marque et fait passer une grosse frayeur aux supporters. Au coup de sifflet final, au micro de Canal+, les joueurs et l'entraîneur parisiens affichaient un sentiment mitigé : le soulagement d'être passé, mais aussi la conscience d'être passés tout près de la catastrophe par excès de suffisance.
Getty Images Sport"Excès de confiance", "Relâchement" : Les mots forts des Parisiens après la qualification !
Getty Images Sport"Le plus important, c'est la qualif'" : Le soulagement parisien
C'est le mot qui revenait le plus : le soulagement. "On est quand même heureux ce soir. La qualif est le plus important, même si on veut toujours gagner," a résumé Vitinha. Un sentiment partagé par son capitaine, Marquinhos : "C'est très difficile dans cette compétition, et quand on passe à la prochaine étape, il faut savourer celui-là, même dans la difficulté." Luis Enrique a abondé : "On peut savourer ça, car c'est toujours difficile de se qualifier pour les demies de C1. C'est la 2e de suite, on est très content." L'objectif principal est atteint, mais tous étaient conscients d'avoir flirté avec le précipice.
AFP"Relâchement", "excès de confiance" : Paris reconnaît ses erreurs
Comment expliquer la frayeur de la seconde période, où Villa a marqué deux buts coup sur coup ? Les Parisiens n'ont pas cherché d'excuses. "En 2e mi-temps, on s'est totalement relâchés," a admis Ousmane Dembélé. "On a cru que c'était fini." Vitinha confirme : "On s'est créé des difficultés à nous-mêmes [...] on s'est relâchés un peu. Et quand tu fais ça en C1, tu le payes." Le milieu portugais évoque un relâchement "un peu inconscient", tandis que Marquinhos pointe une "baisse d'intensité" fatale à 2-0 pour Villa. Luis Enrique, lui, parle clairement d'"excès de confiance", tout en le jugeant "normal" dans ce genre de situation.
Getty Images SportUne frayeur utile ? L'exigence rappelée avant les demies
Cette grosse alerte ne doit cependant pas rester sans lendemain. Tous les acteurs parisiens ont souligné la nécessité de tirer les leçons de cette seconde période ratée. "Ce match va nous servir énormément. On devra jouer les matches à fond," a prévenu Dembélé, rappelant qu'il faut "être exigeant" pour aller au bout. "Ces erreurs, il ne faut pas les ramener en demies, parce qu'en C1 ça paye cher," a martelé Marquinhos. "Il y a toujours des choses à améliorer. La Champions League, c'est les détails." Luis Enrique voit même le côté positif : "À la fin, cela va nous aider à nous rendre meilleurs [...] ne jamais avoir un excès de confiance."
Getty Images SportL'esprit d'équipe et les cadres pour tenir bon
Dans la tempête, Paris n'a toutefois pas complètement sombré. Marquinhos a salué la capacité de l'équipe à "être costaud et bien défendre" en fin de match et les "valeurs" affichées. Il a aussi rappelé l'importance d'un grand gardien, saluant la performance de Donnarumma : "Les équipes qui sont championnes ont les sauvetages des gardiens quand il le faut [...] on a vraiment besoin d'un grand gardien pour aller en demies et en finale." Luis Enrique, lui, a tenu à remercier les supporters "toujours derrière nous". C'est donc avec un mélange de joie contenue et de sérieuses résolutions que le PSG aborde le dernier carré, conscient de ses forces mais aussi de ses faiblesses.



