Aston Villa - PSG : Paris sombre à Birmingham mais rejoint le dernier carré (3-2)

Six jours après sa victoire, le PSG avait visiblement jeté aux oubliettes la manche aller. Ce qui n’était pas le cas d’Aston Villa, conscient de la nécessité de frapper en premier. D’où la pression mise par les hommes d’Unai Emery sur les Parisiens d’entrée de jeu. Pressing, contre-pressing, récupération haute, le plan de jeu des Villans était quasi-parfaite. Quasi, car ils allaient être refroidis très tôt.

Après avoir réussi à sortir du pressing, le PSG amorçait une contre-attaque avec Bradley Barcola qui voyait Emiliano Martinez intercepter son centre. Mais le ballon s’échappait des mains du gardien argentin pour revenir dans les pieds d’Achraf Hakimi qui envoyait une frappe imparable sous la barre (0-1, 11^e).

Aston Villa reprenait pourtant sa marche en avant et Pau Torres pouvait obliger Gianluigi Donnarumma à sortir un bel arrêt (19^e) avant que Morgan Rogers ne voie sa frappe passer à quelques centimètres des buts de l’Italien (24^e). Le réalisme était par contre du côté du PSG qui allait enclencher une nouvelle contre-attaque fatale pour les locaux.

Cette fois-ci, c’est Ousmane Dembélé qui décalait plein axe, Nuno Mendes ajustait Martinez d’une merveille de frappe, comme à l’aller (0-2, 28^e). Douché, Aston Villa reprenait un mince espoir grâce à Youri Tielemans dont la tentative était contrée par William Pacho dans ses propres buts (1-2, 34^e). Le score ne bougeait plus jusqu’à la pause.

Au retour des vestiaires, les Villans se montraient plus incisifs avec de nouvelles offensives sur les buts parisiens. Les hommes d’Unai Emery ne tardaient d’ailleurs pas à renverser Paris et faire exulter Villa Park. En bon capitaine, John McGinn s’offrait un rush solitaire avant de fusiller Donnarumma d’un tir puissant (2-2, 55^e).

Le gardien italien sortait un magnifique arrêt devant Marcus Rashford (57^e) mais ne pouvait rien faire ensuite sur la frappe d’Ezri Konsa sur le corner suivant (3-2, 59^e). Lâché par sa défense, Donnarumma sortait une nouvelle parade sur une tête de Tielemans qui filait au but (60^e). Le PSG reprenait enfin ses esprits et Dembélé pouvait aller solliciter Martinez de l’autre côté mais ce dernier ne tombait pas dans le piège du Français (65^e).

La pression changeait totalement de camp avec des Villans toujours aussi tranchants dans la surface adverse. Marco Asensio aurait pu porter le coup de massue sur la tête de son club propriétaire si Donnarumma ne s’était pas interposé devant lui lors de leur face à face (70^e). Le PSG ne se laissait pas faire non plus avec encore Dembélé qui butait à nouveau sur Dibu Martinez (77^e).

Le rythme retombait étonnement mais le match devenait quelque peu haché avec des duels toujours aussi électriques. Le Paris Saint-Germain a souffert mais a réussi à ne pas s’effondre complètement face à Aston Villa et va bien jouer les demi-finales de la Ligue des Champions cette saison.