Après deux quarts de finale décidés aux tirs au but, on se dirigeait tout droit vers une nouvelle séance de nerfs mercredi dernier. Ni l'Espagne, ni l'Allemagne ne parvenait à trouver la faille pour rejoindre l'Angleterre en finale. Les Allemandes gâchaient leurs contres, les Espagnoles butaient sur un mur. Et puis, Aitana Bonmatí, la double Ballon d'Or en titre, a décidé que le suspense avait assez duré.
Il ne restait que sept minutes à jouer en prolongation lorsque Bonmatí s'est glissée dans le dos de Rebecca Knaak, dont l'attention était focalisée sur l'appel d'Athenea del Castillo. Servie par l'ailière du Real Madrid, Bonmatí a contrôlé, a pénétré dans la surface, mais ses options semblaient limitées. Salma Paralluelo était trop loin, ses autres coéquipières trop bien marquées.
C'est là qu'Aitana Bonmatí s'est souvenue du travail vidéo réalisé avant le match. « Nous avions étudié Berger et nous avions remarqué qu'elle laissait parfois son premier poteau ouvert », expliquera-t-elle après la rencontre. « Je n'ai pas réfléchi. Je ne voulais pas que ça aille aux tirs au but. »
D'une frappe soudaine du droit, elle a pris la gardienne allemande par surprise, a brisé le verrou après 113 minutes de combat et a envoyé l'Espagne en finale de l'Euro. Une délivrance pour toute une nation, et une revanche personnelle éclatante pour une joueuse dont la participation à ce tournoi était encore incertaine il y a un mois.
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