Le climat s’est tendu entre le Paris Saint-Germain et la Fédération française de football après les blessures d’Ousmane Dembélé et de Désiré Doué en sélection. Alors que le club parisien a exprimé sa colère en dénonçant une gestion jugée hasardeuse, la FFF, par la voix de son président Philippe Diallo, a choisi d’intervenir. Derrière les mots mesurés, une réponse claire a été adressée à Nasser Al-Khelaïfi, rappelant que l’équipe de France n’a jamais agi à la légère dans ce dossier.
AFPEquipe de France, la réponse ferme de la FFF au PSG après les blessures de Dembélé et Doué
AFPPhilippe Diallo calme le jeu avec le PSG
Selon RTL et Le Figaro, Philippe Diallo a pris l’initiative d’écrire personnellement à Nasser Al-Khelaïfi dès ce lundi. Une démarche qui visait à apaiser la tension née de la blessure d’Ousmane Dembélé face à l’Ukraine (0-2), alors que le PSG estimait que l’ailier n’était pas en état de jouer. Dans son courrier, le président de la FFF a rappelé le sérieux avec lequel le staff tricolore gère ses joueurs, tout en regrettant les blessures coup sur coup de Dembélé et Doué.
Si Philippe Diallo a voulu éviter toute escalade, il n’a pas manqué de défendre Didier Deschamps et son équipe médicale. Le patron de la FFF a affirmé que les Bleus avaient respecté des procédures rigoureuses et que les accusations implicites du PSG étaient infondées. Pour lui, la véritable cause de ces blessures réside dans un calendrier surchargé, responsable du surmenage des joueurs. Une manière de déplacer le débat sans désigner directement le club parisien.
AFPDidier Deschamps clarifie la position des Bleus
Présent devant la presse à la veille du match contre l’Islande, Didier Deschamps a lui aussi pris la parole. « Je suis sélectionneur, je ne sais pas de quel protocole vous parlez, ni ce que ça signifie », a-t-il réagi. Le sélectionneur a insisté : « Transparent, machin… Ce n’est pas de mon ressort. Il s'est passé ce qu'il s'est passé. Je suis surtout triste pour Ousmane et Désiré (Doué) pour leurs blessures mais aussi parce qu’on perd deux éléments pour le match de demain. » Des propos soutenus par Philippe Diallo, qui entend éviter toute rupture avec le PSG.
En conclusion, Didier Deschamps a tenu à couper court aux polémiques : « Pour éviter des questions là-dessus, le PSG n'est pas notre adversaire, ça ne l’a jamais été. Les clubs ne l’ont jamais été même si on a des intérêts qui peuvent diverger – j’ai été de l’autre côté de la barrière à un moment. Notre seul adversaire, c’est l’Islande. » Un discours partagé par Philippe Diallo, qui rappelle que l’intérêt national doit primer, tout en maintenant une relation constructive avec le club parisien.