De Villa à Naples, en passant par Milan : les 8 portes de sortie pour Jack Grealish

Selon talkSPORT, Jack Grealish pourrait envisager un nouveau départ en dehors du football européen. Le club d’Al-Qadsiah, basé en Arabie saoudite, aurait manifesté son intérêt pour l’ailier anglais. Quatrième du championnat local et finaliste de la King's Cup la saison dernière, Al-Qadsiah dispose désormais d’un projet ambitieux… et attractif.

Grealish y retrouverait deux figures bien connues du football européen : l’ancien attaquant d’Arsenal Pierre-Emerick Aubameyang, et la légende du Real Madrid Nacho. Tous deux ont brillé pour leur première saison au Moyen-Orient. Cristiano Ronaldo, lui, a montré que cette destination pouvait encore permettre aux stars de briller, empilant les buts avec Al-Nassr.

L’attrait financier est immense, évidemment. Et personne ne blâmerait Grealish s’il choisissait de sécuriser l’avenir de sa famille. Mais ce choix ressemblerait à un immense gâchis de talent, surtout à l’aube d’une année de Coupe du monde. S’il veut avoir une chance de figurer dans le groupe de Gareth Southgate pour l’expédition nord-américaine de l’été prochain, Grealish devra rester dans un des cinq grands championnats européens… et retrouver le niveau qui avait fait de lui une icône à Aston Villa.

Un nouveau défi en Italie pourrait également séduire Jack Grealish, d’autant que l’AC Milan s’intéresse fortement à lui. Il y retrouverait deux anciens coéquipiers de la sélection anglaise, Ruben Loftus-Cheek et Fikayo Tomori, ce qui faciliterait sans doute son adaptation. Et avec un effectif limité dans le secteur offensif, Grealish aurait de fortes chances de bénéficier d’un temps de jeu conséquent dès son arrivée.

Mais le pari comporte aussi des risques. Les Rossoneri ne disputeront aucune compétition européenne la saison prochaine, conséquence directe d’une piteuse huitième place en Serie A. Le club dépend d’ailleurs énormément des éclairs de Christian Pulisic pour s’en sortir.

Autre ombre au tableau : le retour sur le banc de Massimiliano Allegri, un entraîneur réputé pour son pragmatisme. Après avoir perdu toute spontanéité dans le système rigide de Guardiola, Grealish risquerait de continuer à s’étioler dans un cadre tout aussi structuré. Ce serait remplacer une prison tactique par une autre.

Le retour romantique au bercail est souvent irrésistible. Demandez à Thierry Henry, Didier Drogba, Wayne Rooney ou Neymar. Retrouver un environnement familier peut relancer une carrière en berne, et il n’est donc pas surprenant d’apprendre que Jack Grealish serait ouvert à un come-back à Aston Villa, là où il a compilé 75 contributions décisives en 213 matchs entre 2013 et 2021.

Unai Emery apprécierait beaucoup le profil de l’international anglais, qui apporterait sans aucun doute une touche de créativité supplémentaire à l’attaque des Villans. Mais conclure un tel deal semble difficile à ce stade. Selon la BBC, Aston Villa cherche actuellement à alléger sa masse salariale. L’échec de la qualification en Ligue des champions les expose à une infraction aux règles de rentabilité et de durabilité financière (PSR).

Or, Grealish touche près de 300 000 £ par semaine à Manchester City. À moins qu’il n’accepte une forte baisse de salaire ou que le club ne vende plusieurs cadres, ce retour rêvé restera sans doute à l’état de fantasme.

Newcastle retrouvera la Ligue des champions la saison prochaine et doit impérativement renforcer ses ailes pour faire mieux que lors de sa campagne européenne décevante en 2023-24. D’autant plus qu’Anthony Gordon serait dans le viseur d’Arsenal et de Tottenham. D’après The Sun, Eddie Howe envisagerait de relancer Jack Grealish, et les Magpies figurent parmi les rares clubs capables d’assumer son salaire élevé.

Cela dit, le journal précise également que Newcastle privilégierait un prêt, faute de marge de manœuvre suffisante pour un transfert sec en raison des règles de rentabilité (PSR). Reste à savoir si Manchester City acceptera de conserver Grealish sous contrat une année supplémentaire, alors que Guardiola a récemment menacé de partir si l’effectif n’était pas allégé.

City pourrait aussi hésiter à renforcer un concurrent direct. Car lorsque Grealish est en pleine possession de ses moyens, son style flamboyant et imprévisible peut changer le destin d’un match. À St James' Park, il pourrait incarner le chaînon manquant d’un projet en quête de titre… et devenir un véritable héros populaire du Toon.

The Sun évoque également l’intérêt du Bayer Leverkusen pour Jack Grealish. Une piste qui pourrait séduire l’Anglais, désireux peut-être d’emboîter le pas à d’autres compatriotes partis briller en Bundesliga, comme Jadon Sancho, Jude Bellingham, Harry Kane ou, plus récemment, Jobe Bellingham.

Le club allemand verrait en Grealish le successeur idéal de Florian Wirtz, en partance pour Liverpool, et son nouvel entraîneur Erik ten Hag serait un grand fan du joueur de Manchester City. L’héritage à reprendre est colossal, mais Grealish a déjà démontré ses qualités en tant que meneur de jeu, que ce soit avec l’Angleterre ou Aston Villa.

Dans un rôle de titulaire assuré au sein d’une équipe qualifiée pour la Ligue des champions, il pourrait non seulement retrouver son meilleur niveau, mais aussi maximiser ses chances de réintégrer la sélection anglaise à l’approche du Mondial 2026.

Jack Grealish a sans doute offert son meilleur football lorsqu’il était une grande star dans une équipe de moindre envergure, comme ce fut le cas à Aston Villa. Et il est facile d’imaginer un scénario similaire à Everton. Les Toffees souhaiteraient en faire leur première recrue de prestige pour inaugurer le Hill Dickinson Stadium, et selon Football Insider, le joueur serait « enthousiaste » à l’idée de ce possible transfert.

Fort de son expérience au plus haut niveau, Grealish pourrait hériter d’un rôle de leader sur le terrain. Et autre avantage non négligeable : la proximité géographique entre Liverpool et Manchester lui permettrait de rester dans sa maison actuelle. À Goodison, il trouverait aussi un soutien de poids en la personne de David Moyes, fervent admirateur de longue date. En 2021, l’ancien entraîneur de West Ham déclarait : « Il a tellement apporté à ce club [Villa] qu’il est probablement le meilleur joueur du championnat à l’heure actuelle. »

Moyes pourrait se convaincre qu’il est l’homme idéal pour relancer Grealish. Et ce dernier n’aurait qu’à observer les progrès réalisés par Jake O'Brien, Beto ou Iliman Ndiaye sous les ordres de l’Écossais pour s’en convaincre.

Après avoir convaincu Antonio Conte de rester à la tête de l’équipe, talkSPORT rapporte que la prochaine priorité de Naples est de recruter un nouvel ailier gauche. Deux noms figurent en haut de leur liste : Jack Grealish et Alejandro Garnacho (Manchester United). Le club italien serait prêt à investir jusqu’à 49 millions d’euros (42 millions de livres) pour s’attacher les services des deux joueurs. Et Manchester City pourrait bien accepter rapidement si l’intérêt napolitain se concrétise.

Hors Premier League, il n’existe sans doute pas de meilleure opportunité de renaissance pour Grealish. Scott McTominay vivait une situation similaire lorsqu’il a quitté Manchester United l’an passé. Il est désormais considéré comme l’un des meilleurs milieux de terrain du continent, après avoir été le moteur de l’incroyable sacre napolitain en Serie A lors de la saison 2024-25.

Romelu Lukaku a lui aussi connu une résurrection à Naples. Rien n’empêche Grealish d’en faire autant. D’autant qu’il retrouverait là-bas l’un des rares coéquipiers de City avec lequel il a développé une véritable complicité sur le terrain : Kevin De Bruyne, déjà engagé avec le club italien pour les deux prochaines saisons.

D’après Football Transfers, Tottenham aurait déjà entamé des discussions avec les représentants de Jack Grealish en vue d’un transfert estival. Les Spurs pourraient même bénéficier d’un avantage décisif sur leurs concurrents : leur directeur sportif actuel, Johan Lange, est celui qui avait orchestré le transfert record de Grealish vers Manchester City. Il entretient encore aujourd’hui une relation solide avec le joueur.

Sportivement, l’opération a tout d’un choix logique. D’abord, Grealish ne serait pas sous une pression énorme à Londres, puisque les Spurs sortent d’une saison catastrophique conclue à la 17e place de Premier League. Dans ce contexte de reconstruction, l’absence d’attentes immédiates pourrait lui permettre de retrouver progressivement du rythme et de la confiance sous la houlette de Thomas Frank, tout juste arrivé pour succéder à Ange Postecoglou.

Ensuite, Tottenham disputera la Ligue des champions après son improbable victoire en Ligue Europa. Un argument de poids pour Grealish, désireux de rester au plus haut niveau. Par ailleurs, il pourrait incarner le successeur idéal de Son Heung-min, dont le départ est pressenti cet été, tout en s’intégrant parfaitement dans le système de jeu fluide et polyvalent que compte mettre en place Frank.

Cerise sur le gâteau : Grealish est un proche de James Maddison, le maître à jouer des Spurs. Une association entre les deux hommes pourrait non seulement relancer leurs carrières respectives, mais aussi rendre de fiers services à Thomas Tuchel… et à l’équipe d’Angleterre.