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Blessure de Mbappé : l’Espagne explose de colère et fracasse l’équipe de France

Déjà diminué depuis le dernier match du Real Madrid contre Villarreal (3-1) en championnat, Kylian Mbappé a joué avec l’équipe de France vendredi contre l’Azerbaïdjan. Malheureusement, le capitaine de l’équipe de France a quitté la pelouse avant la fin du match, touché à la même cuisse. Cette rechute a provoqué la colère de la presse espagnole, qui s’attaque au staff des Bleus.

  • mbappe(C)Getty Images

    L’orage gronde entre Madrid et Paris

    La soirée devait être parfaite pour l’équipe de France, elle s’est finalement teintée d’inquiétude. Les Bleus ont facilement disposé de l’Azerbaïdjan (3-0) au Parc des Princes, enchaînant une troisième victoire d’affilée dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Mais la performance de Kylian Mbappé, encore une fois décisif, a pris une tournure préoccupante. Le capitaine tricolore, buteur et passeur décisif, a quitté le terrain avant la fin du match, touché à la cheville droite.

    Ce qui aurait pu passer pour un simple coup a rapidement tourné à la polémique. En Espagne, la presse madrilène s’est enflammée, pointant du doigt la gestion du joueur par Didier Deschamps et la Fédération française de football. Pour les médias ibériques, la France aurait pris un risque inconsidéré avec son joyau, déjà diminué avant même de rejoindre Clairefontaine.

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    Une victoire ternie par la blessure du capitaine

    Face à l’Azerbaïdjan, Kylian Mbappé a encore brillé. Une action d’éclat pour ouvrir le score, une passe lumineuse pour Adrien Rabiot, et une influence constante dans le jeu. Mais à dix minutes de la fin, le Bondynois a grimacé, avant de demander son remplacement. La cheville droite, déjà douloureuse depuis le match contre Villarreal en Liga, a de nouveau lâché.

    Malgré ce succès sans contestation, la sortie du capitaine a jeté un froid dans le camp français. Didier Deschamps a confirmé la gravité de la gêne : « la douleur au niveau du pied était assez importante ». Après examen, le staff médical n’a pas tergiversé. L’attaquant du Real Madrid ne disputera pas le déplacement en Islande prévu lundi, préférant rentrer à Madrid pour récupérer.

    La Fédération française de football a d’ailleurs publié un communiqué dans la nuit : « Victime d’un coup à la cheville droite, Kylian Mbappé a été contraint de sortir avant la fin de la rencontre. Au retour de la délégation tricolore à Clairefontaine, le capitaine de l’équipe de France s’est entretenu avec Didier Deschamps. Il ne sera pas en mesure de pouvoir jouer lundi à Reykjavik face à l'Islande. Le sélectionneur national a acté son forfait. Kylian Mbappé a été remis à la disposition de son club et ne sera pas remplacé ».

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    La presse madrilène tire à boulets rouges sur les Bleus

    En Espagne, la nouvelle est tombée comme une bombe. Les grands quotidiens madrilènes ont très mal digéré la gestion de Mbappé par l’équipe de France. Pour AS, « Kylian Mbappé a quitté la sélection française pour revenir à Madrid blessé à la cheville droite ». Le média rappelle que l’attaquant « était arrivé convalescent et s’était entraîné à part jusqu’à la veille du match », avant d’ajouter qu’il « a disputé 80 minutes sans montrer de douleur, avant de demander le changement après un coup reçu ».

    Le ton est sans équivoque : « Il aurait dû être ménagé, pas exposé dans un match largement maîtrisé ». Pour la presse madrilène, Didier Deschamps a pris un risque inutile, d’autant que les Bleus menaient largement. Ce jugement traduit l’exaspération du Real Madrid, inquiet pour son joueur clé alors que de gros rendez-vous approchent : Juventus, FC Barcelone, Valence, puis Liverpool en Ligue des champions.

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    Entre admiration et frustration, le cas Mbappé divise

    De son côté, Marca a adopté un ton plus nuancé. Le quotidien a d’abord salué la prestation de l’international français, parlant d’un Mbappé « encore de dix sur dix avec la France », auteur d’un but « digne du Louvre » et d’un début de saison « tout simplement exceptionnel ». Mais le journal termine sur une note d’inquiétude : « À dix minutes de la fin, il a fait un geste vers le banc pour signaler qu’il ne pouvait plus continuer ».

    Toutefois, dans un article titré « Mbappé alerte et surprend à Madrid », le média indique que, s'il n'y avait aucun accord entre le Real et l'équipe de France sur un nombre de minutes du joueur lors des matchs de qualifications à la Coupe du monde 2026, la Maison Blanche a été surprise de le voir jouer aussi autant de minutes. Un communiqué du club informant de la blessure du joueur aurait même été envoyé.

    Cette double lecture illustre bien l’ambivalence du sentiment espagnol : une immense admiration pour le talent du capitaine des Bleus, mêlée à une colère froide contre ce qu’ils jugent être une négligence médicale.

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    Une tension croissante entre la France et Madrid

    À Madrid, les débats se sont enflammés en quelques heures. Si le Real n’a pas encore réagi officiellement, la presse du pays a déjà condamné ce qu’elle considère comme une gestion « irresponsable ». L’affaire rappelle les tensions récurrentes entre les clubs et les sélections, notamment le bras de fer entre la FFF et le PSG depuis quelques mois, ou encore celui entre le Barça et la fédération espagnole ces dernières semaines.

    Et comme si cela ne suffisait pas, un autre Madrilène vient d’allonger la liste des blessés. L’Argentin Franco Mastantuono, victime d’une élongation à la cuisse gauche, a quitté le rassemblement de l’Albiceleste. Le communiqué précise : « Le footballeur Franco Mastantuono (18 ans) sera absent pour le reste de la tournée en raison d’une surcharge musculaire à la cuisse gauche. Quant au capitaine Lionel Messi (38 ans), il ne sera pas disponible pour le match de ce soir ».

    Le Real Madrid, déjà privé de plusieurs cadres défensifs (Rüdiger, Carvajal, Mendy, Alexander-Arnold, Huijsen), traverse une période compliquée. Les prochains jours s’annoncent tendus entre la Maison Blanche et la sélection française, tant la blessure de Mbappé a réveillé les vieilles rancunes entre clubs et nations.

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