Le football n’offre pas toujours des histoires heureuses. Mais parfois, il se transforme en vecteur d’émotions brutes, de celles qui rappellent pourquoi ce sport est bien plus qu’un simple jeu. Ce dimanche, au Roazhon Park, Nabil Bentaleb nous a offert l’un de ces moments rares, suspendus hors du temps. Son retour sur les terrains, huit mois après un arrêt cardiaque qui aurait pu tout arrêter, a été sublimé par un but symbolique, gravé instantanément dans la mémoire collective.
En juin dernier, la nouvelle avait glacé le monde du football : Bentaleb, allongé sur la pelouse d'un terrain de Five, la vie ne tenant plus qu’à un fil. L’Algérien, pilier discret mais respecté, voyait son avenir s’assombrir. Pendant de longs mois, il n’était plus qu’un spectateur, vissé aux tribunes, assistant impuissant aux succès et aux échecs de ses coéquipiers. « J’étais devenu un scout », avoue-t-il, entre sourire et gravité, au micro de DAZN. Ce dimanche, c’est lui qui a offert le spectacle.







