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Barcelone - Real Madrid (3-2) : Koundé offre la Coupe au Barça au bout d'un Clásico fou !

Au bout de la nuit sévillane, au bout de 120 minutes d'une intensité folle, au bout du suspense et des polémiques, le FC Barcelone a brandi sa 32e Coupe du Roi ! Dans une finale de Clásico mémorable au stade de La Cartuja, les Blaugranas sont venus à bout du Real Madrid (3-2 après prolongation) grâce à un héros improbable, Jules Koundé, auteur d'une frappe lumineuse en fin de prolongation. Un triomphe arraché au courage, au talent, et peut-être à une forme de justice immanente après une rencontre où l'arbitrage a souvent semblé naviguer en eaux troubles.

  • FC Barcelona v Real Madrid - Copa del Rey FinalGetty Images Sport

    Domination blaugrana, finition en berne (et l'arbitre ?)

    Car pendant longtemps, il n'y eut qu'une seule équipe sur la pelouse andalouse. Le Barça, fidèle à ses principes, a confisqué le ballon, étalé sa maîtrise technique et multiplié les occasions. Portés par un Pedri maestro, buteur sur une action qu'il avait lui-même initiée avec Lamine Yamal (28e), les Catalans auraient dû tuer le match bien plus tôt. Mais ni Yamal (19e), ni Koundé sur tête (21e), ni Olmo sur un corner direct qui heurtait le poteau (44e), ne parvenaient à faire le break face à un Courtois vigilant. Madrid, lui, subissait sans quasiment voir le jour (première occasion à la 50e !), mais restait dans le match. Peut-être aussi parce qu'une main de Valverde dans la surface (16e) était étrangement ignorée, ou que Tchouaméni échappait de peu à un rouge qui semblait s'imposer (30e)...

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    Le Real renverse tout en sept minutes

    Le Real, laissé en vie, allait faire payer cher ces manquements. L'entrée à la pause de Kylian Mbappé, pari risqué d'Ancelotti vu sa condition physique incertaine, changea radicalement la donne. En sept minutes de folie, Madrid renversa la table. D'abord par le Français lui-même, d'un coup franc somptueux et le tout premier de sa carrière (70e). Puis par Aurélien Tchouaméni, toujours là en Copa, dont la tête sur un corner de Güler crucifiait Szczesny (77e). 1-2. Le Barça était sonné, abasourdi par ce retournement de situation express.

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    Le Barça ne meurt jamais, la VAR si

    Mais ce Barça a une âme. Refusant d'abdiquer, les hommes de Flick repartaient à l'assaut. Lamine Yamal, décidément intenable, délivrait une passe géniale pour Ferran Torres qui, avec sang-froid, éliminait Courtois et égalisait (84e). 2-2 ! Le stade chavirait. La tension montait encore d'un cran lorsque, huit minutes plus tard, l'arbitre accordait un penalty au Barça pour une faute sur Raphinha. Décision annulée après consultation de la VAR – probablement à juste titre sur cette action précise, mais venant s'ajouter à une série de décisions qui interrogeaient, surtout après la campagne médiatique madrilène visant l'arbitre avant la rencontre.

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    Koundé, le héros improbable !

    La prolongation était irrespirable, chaque ballon brûlant. Et alors que les tirs au but semblaient inévitables, Jules Koundé a surgi de sa boîte. Monté aux avant-postes, le défenseur français recevait le ballon à vingt mètres et, sans se poser de question, déclenchait une frappe soudaine du droit, flottante, pure, qui allait mourir au ras du poteau d'un Courtois battu (116e). Un but extraordinaire, libérateur, qui déclenchait l'hystérie blaugrana et des protestations madrilènes peu glorieuses. Le coup de grâce était porté.

    Le Barça tient sa Coupe, récompense d'une saison où il aura montré caractère et qualité de jeu. Le rêve de triplé reste intact avant la demi-finale de Ligue des Champions contre l'Inter. Pour le Real Madrid, cette défaite sonne probablement le glas d'une saison sans trophée majeur, une issue presque logique au vu d'une finale où la meilleure équipe, la plus joueuse, a fini par triompher malgré les vents contraires.