Ousmane Dembélé est entré dans l’histoire en décrochant le Ballon d’Or 2025. Sans réelle contestation, l’attaquant du PSG a dominé les votes et s’est offert la plus prestigieuse des récompenses individuelles. Pourtant, si la victoire du Français semblait inévitable, les votes des journalistes révèlent des choix parfois surprenants, voire déconcertants. Entre prédictions insolites et intuitions justes, seuls trois pays ont réussi l’exploit rare de pronostiquer dans l’ordre exact les cinq premiers du classement final.
Getty/GOALBallon d’Or 2025 : Ces trois pays qui ont trouvé le Top 5 dans l’ordre
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Getty/GOALDembélé, un sacre écrasant
Le suspense n’a pas duré bien longtemps. Avec 1 380 points récoltés, Ousmane Dembélé a écrasé la concurrence et s’est imposé comme le grand favori logique. L’attaquant parisien a été placé en tête par 73 journalistes sur les 100 votants. Un écart abyssal avec son dauphin, Lamine Yamal, désigné numéro un seulement 11 fois. Malgré la régularité du prodige du FC Barcelone, le fossé est resté immense.
Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football, a résumé cette impression de domination totale : « Ousmane Dembélé a emporté largement les suffrages sur tous les continents, que ce soit en Afrique, en Europe, en Amérique du Sud ou en Amérique du Nord. Un Ballon d’Or clair et net ». Ces propos confirment l’ampleur du succès de l’international français.
Getty Images SportLe podium officiel
Derrière Ousmane Dembélé et Lamine Yamal, c’est Vitinha qui complète le podium. Le milieu portugais du PSG a convaincu une partie du jury, récoltant 703 points, devant Mohamed Salah (657 points) et Raphinha (620 points). Plus bas, on retrouve Achraf Hakimi (6ᵉ), Kylian Mbappé (7ᵉ), Cole Palmer (8ᵉ), Gianluigi Donnarumma (9ᵉ) et Nuno Mendes (10ᵉ). Un classement qui témoigne de la domination des joueurs du Paris Saint-Germain et du FC Barcelone dans le football européen actuel.
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Getty/GOALDes choix parfois déroutants, trois pays ont trouvé le top 5
Comme chaque année, certains bulletins de vote ont fait lever des sourcils. Aucun journaliste n’a trouvé le Top 10 exact dans le bon ordre, mais l’Angleterre, le Canada et la Norvège ont eu le mérite de placer les cinq premiers exactement à la bonne place. Mieux encore, le juré anglais a réussi à aligner les sept premiers du classement final.
À l’inverse, d’autres votes surprennent par leur originalité. Vakhtang Bzikadze (The Sarbieli, Géorgie) a par exemple placé son compatriote Khvicha Kvaratskhelia en tête, devant Dembélé et Yamal.
Goal-GFXQuand l’insolite s’invite dans les votes
Le cas du journaliste écossais John Greechan (Edinburgh Evening News) illustre bien cette tendance. Lui a préféré mettre Scott McTominay en tête, suivi de Dembélé et de Mohamed Salah. L’Égyptien, très apprécié, a d’ailleurs été désigné numéro un dans six pays : Afrique du Sud, Égypte, Jordanie, Bahreïn, mais aussi deux autres jurys.
Même scénario pour Vitinha, qui a reçu la faveur de six pays, notamment en Autriche, au Chili, en Croatie, au Salvador, en Uruguay et au Venezuela. De son côté, Achraf Hakimi a été propulsé en tête par le Maroc, la Belgique et le Gabon.
GettyDes votes inattendus et patriotiques
Certains joueurs ont aussi bénéficié d’un soutien isolé. Kylian Mbappé, désormais au Real Madrid, doit son unique première place à Almiro Santos (Domingo), représentant du Mozambique. En Albanie, Besnik Dizdari (Futbolli Shqiptar) a quant à lui choisi de hisser Cole Palmer à la deuxième place, derrière Dembélé mais devant Yamal, signe de l’impact fort du jeune talent de Chelsea.
Le journaliste guinéen Ibrahima Diallo (Afrikinfomedia) a placé Sehrou Guirassy troisième, fidèle à son compatriote. Même logique pour Désiré Doué, propulsé sur le podium grâce à Sylvie Meya Muabi (Top Congo FM). Michael Olise, lui, doit sa présence à la 30ᵉ place aux journalistes autrichiens et camerounais, qui l’ont respectivement mis 8ᵉ et 10ᵉ.
AFPEntre logique et incohérences
Si les choix finaux consacrent largement Dembélé, cette édition rappelle aussi que le Ballon d’Or ne cesse d’alimenter débats et controverses. Entre votes cohérents, paris osés et préférences nationales assumées, le scrutin 2025 confirme une constante : derrière l’évidence du lauréat, la subjectivité des journalistes reste entière.
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