NXGN Underachievers GFXGetty/GOAL

10 ans de NXGN : ces pépites promises au sommet qui se sont éteintes trop vite

Article continues below

Article continues below

Article continues below

Que faisiez-vous à 16 ans ? Et à 18 ? Pensez-vous que vous auriez pu supporter une exposition médiatique mondiale à cet âge-là ?

C’est ça, le monde du sport de haut niveau. Aujourd’hui, un jeune prodige n’a nulle part où se cacher. Malheur à celui qui commet une erreur, sur ou en dehors du terrain. Cela doit être éreintant, et surtout, destructeur sur le plan mental.

Pour diverses raisons, certains jeunes talents ne parviennent pas à répondre aux attentes placées en eux. Ils peuvent être freinés dans leur progression, propulsés trop tôt sur un piédestal, ou tout simplement victimes de blessures irréversibles. Chaque histoire est unique, mais toutes rappellent une chose : la progression d’un joueur n’est jamais linéaire.

Depuis 10 ans, NXGN met en lumière les meilleurs espoirs du football mondial. Et s’il y a eu de belles réussites, certains noms ont malheureusement disparu des radars. Ils ne sont pas perdus pour toujours, mais n’ont pas encore confirmé les promesses placées en eux.

À l’occasion de cette première décennie, GOAL dresse le classement des 10 plus grandes déceptions de l’histoire de NXGN.

  • Dinamo Zagreb v Salzburg: UEFA Champions LeagueGetty Images Sport

    10Ante Ćorić

    Meilleur classement NXGN : 7e en 2016

    Le football croate a atteint son apogée à la fin des années 2010, et le pays s’impatientait de voir émerger un nouveau joyau capable d’épauler les cadres de la sélection. Avec ses dribbles scintillants et sa tignasse rebelle, Ante Coric semblait tout désigné pour prendre la relève de Luka Modric, avec qui il partagea même le vestiaire lors de l’Euro 2016.

    Mais les choses ne se sont pas vraiment déroulées comme prévu. Formé brièvement au Red Bull Salzbourg avant de revenir au pays à Zagreb, Coric n’a jamais réussi à franchir le cap du très haut niveau. Son transfert à la Roma en 2018, pour 6 millions d’euros, aurait dû lancer sa carrière à l’échelle européenne. Il n’en fut rien : cette étape n’a fait que révéler à quel point son jeu peinait à s’adapter au monde professionnel.

    Lors de sa première saison dans la capitale italienne, il ne joue que trois matchs, avant d’enchaîner les prêts anecdotiques à Almeria, VVV-Venlo, l’Olimpija Ljubljana puis le FC Zurich, sans jamais vraiment convaincre. Libéré par la Roma en 2022, il reste un an sans club avant de rebondir au Rudes, en Croatie, puis de rejoindre Varazdin… où son contrat est résilié début 2025. À 28 ans, Coric est aujourd’hui sans club.

  • Publicité
  • Real Madrid v Ajax: UEFA Youth League Quarter FinalGetty Images Sport

    9Sergio Diaz

    Meilleur classement NXGN : 16e en 2017

    Le Real Madrid a souvent puisé dans le vivier sud-américain pour dénicher ses futures pépites. Alors, forcément, l’arrivée de Sergio Diaz en provenance de Cerro Porteño en 2016 avait suscité un immense espoir. L’attaquant paraguayen, qui faisait déjà des ravages dans son championnat à l’adolescence, était pressenti pour exploser en Europe.

    Mais il n’a jamais eu sa chance avec l’équipe première du Real. Cantonné à la Castilla, l’équipe réserve, il n’y a réellement évolué qu’une seule saison, en 2016-2017, inscrivant seulement cinq buts en 36 rencontres. La suite ? Une série de prêts sans éclat : à Lugo en deuxième division espagnole, puis aux Corinthians au Brésil, où il ne dispute que quatre matchs.

    De retour à Cerro Porteño pour deux saisons supplémentaires, il ne parvient pas à relancer sa carrière malgré quelques fulgurances. En 2020, il tente sa chance au Mexique avec le Club América, mais l’expérience tourne court. Libéré par le Real à l’été 2021, il retourne – encore – à Cerro Porteño, sans grande réussite.

    C’est finalement en Grèce, à Panetolikos, que Diaz semble avoir trouvé un peu de stabilité. Mais à 26 ans, le prodige annoncé n’est jamais devenu le joueur que Madrid imaginait.

  • FBL-ESP-MEX-FRIENDLY-BARCELONA-PUMASAFP

    8Ansu Fati

    Meilleur classement NXGN : 1er en 2021

    Un choix sévère, peut-être ? Mais difficile de nier que le monde entier – à tort ou à raison – attendait bien davantage d’Ansu Fati à ce stade de sa carrière. Son explosion à Barcelone avait tout du conte de fées : plus jeune buteur du club en Liga, plus jeune à marquer et faire une passe décisive dans le même match, plus jeune à inscrire un doublé, plus jeune buteur en Ligue des champions… La liste semblait sans fin, comme son potentiel.

    Il reste encore du temps à Fati pour tenir ses promesses – il n’aura que 23 ans à l’automne –, mais ses premières années dans le football professionnel ont déjà connu de sérieux coups d’arrêt. En tête du classement NXGN en 2021, il n’a depuis cessé de lutter contre les blessures, qui ont grignoté sa vivacité, sa vitesse et sa capacité à éliminer dans les petits espaces.

    Son prêt à Brighton, censé relancer sa progression, s’est transformé en expérience oubliée sur la côte sud de l’Angleterre. Et pendant ce temps, Lamine Yamal, 17 ans à peine, a déjà pris sa place dans le cœur des supporters du Barça et dans les plans du club.

    Fati appartient toujours à l’effectif de Hansi Flick, mais il est désormais relégué au rang de figurant, souvent absent des feuilles de match. Peut-être n’est-il qu’à un bon transfert de retrouver son chemin. Ou à un mauvais choix de tomber définitivement dans l’oubli.

  • Manchester United v LASK - UEFA Europa League Round of 16: Second LegGetty Images Sport

    7Timothy Fosu-Mensah

    Meilleur classement NXGN : 10e en 2017

    Louis van Gaal a permis à Manchester United de remporter son premier trophée majeur de l’après-Ferguson, mais son plus grand héritage reste peut-être ailleurs : dans sa fidélité à la tradition du club de faire confiance aux jeunes. Marcus Rashford et Anthony Martial en ont été les grands bénéficiaires, et, un temps, on a cru que Timothy Fosu-Mensah suivrait la même trajectoire.

    Polyvalent, intelligent, capable d’évoluer en défense comme au milieu, Fosu-Mensah avait tout du joueur moderne. À défaut de devenir un titulaire indiscutable, il semblait destiné à un rôle clé dans la rotation, au minimum comme joker précieux dans un effectif de haut niveau.

    Mais en 2025, à 27 ans, il est sans club. Sa dernière expérience, à Leverkusen, s’est soldée par une saison blanche : aucune minute jouée en 2023-24, quelques présences seulement dans le groupe. Sa dernière apparition en match officiel remonte au 23 avril 2023, avec 11 minutes disputées lors d’un succès contre Leipzig.

    Freiné par deux ruptures des ligaments croisés, en 2019 puis en 2021, Fosu-Mensah n’a jamais réussi à revenir à son niveau d’avant. Son avenir dans le football professionnel est aujourd’hui très incertain, ce qui reste un immense gâchis au vu de la promesse qu’il représentait dans sa jeunesse.

  • PSV Eindhoven v ADO Den Haag - Dutch EredivisieGetty Images Sport

    6Mohamed Ihattaren

    Meilleur classement NXGN : 8e en 2020

    La fabrique à talents du PSV a vu émerger Mohamed Ihattaren à la fin des années 2010. Milieu offensif élégant doté d’une technique brillante, le Néerlandais semblait promis à une grande carrière. Mais son immense talent n’a jamais vraiment été accompagné par la régularité ni l’attitude attendue au plus haut niveau.

    À l’exception de son club actuel, Waalwijk, Ihattaren a été écarté – totalement ou partiellement – de chaque équipe qu’il a intégrée. Vendu à la Juventus en 2021 après un différend avec l’entraîneur Roger Schmidt, et après avoir été aperçu à l’entraînement de Nice quelques mois plus tôt, il a été immédiatement prêté à la Sampdoria. Mais là encore, son adaptation à la vie italienne a été très compliquée, malgré la présence d’un assistant personnel dédié. Sans avoir disputé une seule minute, son prêt a été interrompu en janvier 2022.

    Direction ensuite l’Ajax, mais l’expérience tourne court, faute de performances convaincantes. Le club refuse d’activer son option d’achat. Quelques mois plus tard, en juillet 2023, la Juve et Ihattaren rompent d’un commun accord. L’été devient alors rocambolesque : annoncé avec fracas à Samsunspor en Turquie, il voit finalement son contrat annulé par le président du club, excédé par les exigences financières de dernière minute. « Tu es un joueur à problème, pourquoi te paierait-on si tu ne joues pas ? », tranche le dirigeant.

    Ihattaren trouve ensuite un point de chute à Prague, au Slavia. Mais son manque de condition physique le relègue rapidement en réserve, et le club met fin à l’aventure dès mars 2024. Il revient aux Pays-Bas à l’été, signe à Waalwijk et, à sa décharge, enchaîne enfin les titularisations en Eredivisie. Il n’a que 23 ans, et le temps – encore un peu – de rattraper ce qui peut l’être.

  • Celtic FC v Real Betis: Group G - UEFA Europa LeagueGetty Images Sport

    5Diego Lainez

    Meilleur classement NXGN : 8e en 2019

    Après les générations Carlos Vela et Giovani dos Santos, Diego Lainez était pressenti pour devenir le nouveau joyau du football mexicain. Révélé à seulement 16 ans avec le prestigieux Club América, il attire très vite l’attention de l’Europe et rejoint le Betis Séville en Liga.

    Mais Lainez ne parviendra jamais à s’imposer de l’autre côté de l’Atlantique. Ailier traditionnel qui aime coller à la ligne de touche, il souffre face à l’intensité physique du football européen. Sa petite taille (1,67 m) joue souvent contre lui, le rendant trop frêle dans les duels. En quatre ans au Betis, il ne marque que quatre buts en 72 apparitions et finit par être prêté à Braga en 2022. L’aventure au Portugal ne dure que quelques mois : 13 matchs plus tard, le prêt est rompu à mi-saison.

    En janvier 2023, retour au pays avec un prêt à Tigres UANL. Le Betis, bien que perdant près de 8 millions d’euros sur le joueur, accueille avec soulagement la décision du club mexicain d’activer l’option d’achat de 6 millions. Aujourd’hui encore à Tigres, Lainez n’est même pas titulaire indiscutable. Et malgré une première sélection avec El Tri dès 2018, il n’a cumulé que 29 capes internationales à 24 ans.

  • AC Milan v Legnano - Preseason FriendlyGetty Images Sport

    4Hachim Mastour

    Meilleur classement NXGN : 25e en 2016

    Qui se souvient d’Hachim Mastour ? Tout le monde se souvient d’Hachim Mastour. Il était l’enfant prodige de YouTube, le Freddy Adu de sa génération. Dès l’âge de 14 ans, ses vidéos faisaient le tour du monde, peu après son transfert à l’AC Milan en provenance de Reggiana pour 500 000 euros. Avec le recul, Mastour estime que cette notoriété précoce a nui à son évolution : « Disons que l’attention médiatique autour de mon transfert à Milan a poussé clubs et agents à me considérer comme une opportunité de profit plus qu’un projet sportif nécessitant de la patience. Cela a nui à mon développement, surtout que je voulais simplement jouer. »

    Mastour était célèbre avant même d’avoir disputé le moindre match pro. Son unique apparition senior avec Málaga, lors d’un prêt en 2015, restera anecdotique. Un autre prêt peu concluant à PEC Zwolle suit, où son coach Ron Jans déclare : « Il peut faire des choses magnifiques avec un ballon, mais il doit donner plus de profondeur à son jeu. » De retour à Milan, il ne perce pas et finit par partir libre à Lamia, en Grèce. Des différends liés à son traitement médical mènent à une rupture de contrat anticipée. Il revient en Italie, enchaîne Reggina puis Carpi, sans s’y imposer.

    Après avoir grandi en Italie, Mastour décide de rejoindre le Maroc, pays de ses parents. Il signe d’abord en deuxième division à Zemamra, avant de convaincre l’Union Touarga, pensionnaire de la Botola Pro, de lui offrir une nouvelle chance. Mais l’aventure s’arrête à l’été 2023, et depuis, plus aucun club professionnel ne l’a engagé.

    Alors où est passé Mastour ? Aujourd’hui, on le retrouve dans la Kings League, ce championnat à sept fondé par Gerard Piqué. Un cadre finalement plus adapté à son style flamboyant. Mais surtout, Mastour semble avoir retrouvé un équilibre : « J’ai traversé des moments très difficiles. J’ai souffert de dépression, mais j’en suis sorti plus fort. J’ai retrouvé le sourire et le plaisir de jouer », confiait-il en 2024.

  • Borussia Dortmund v Besiktas: Group C - UEFA Champions LeagueGetty Images Sport

    3Reinier

    Meilleur classement NXGN : 4e en 2020

    On parlait un peu plus tôt de Sergio Diaz et du flair du Real Madrid pour dénicher les pépites sud-américaines. En général, les Merengue se trompent rarement. Mais dans le cas de Reinier, c’est un véritable naufrage – et à grande échelle.

    Dans la foulée des recrutements de Vinicius Jr et Rodrygo, le Real retourne au Brésil et mise 30 millions d’euros sur Reinier, meneur de jeu de Flamengo, en janvier 2020. Pendant les premiers mois du confinement, il montre de belles choses avec la Castilla (deux buts en trois matchs), puis est prêté deux ans au Borussia Dortmund. Le plan semble parfait : une courbe de progression logique, un retour à Madrid en 2022 dans la peau d’un joueur formé au haut niveau. Mais au lieu de cela, Reinier revient totalement dévitalisé.

    En Allemagne, il n’a jamais réellement percé. « Je voulais juste partir. J’ai fait ma part, je me suis entraîné, je suis rentré chez moi, j’étais présent tous les jours. Toujours à l’heure. J’ai respecté tout le monde au club. J’ai la conscience tranquille », racontera-t-il plus tard. À son retour en Espagne, sa cote est si basse que seul Gérone – modeste club de milieu de tableau – accepte de le relancer. Là encore, il végète sur le banc. Rebelote l’année suivante à Frosinone, en Serie A, puis désormais à Grenade, en deuxième division espagnole, où il peine toujours à s’imposer.

    Le pire ? Reinier semble presque oublié par le Real, avec qui la communication aurait été quasi inexistante ces douze derniers mois, malgré un contrat courant encore jusqu’en 2026. Triste sort pour un joueur présenté comme un prodige.

    Reste un lot de consolation : sa médaille d’or olympique avec le Brésil aux Jeux de Tokyo en 2021. Avec sa présentation en grande pompe au Bernabéu, ce sont là les deux seuls vrais temps forts de sa jeune carrière, pour l’instant.

  • Tottenham Hotspur v Chelsea - Carabao Cup Semi Final Second LegGetty Images Sport

    2Malang Sarr

    Meilleur classement NXGN : 7e en 2017

    Quand on dresse le profil idéal d’un défenseur central – expérience, puissance, sérénité – difficile de comprendre pourquoi la carrière de Malang Sarr a pris un tel virage… et surtout pourquoi il n’a jamais percé à Chelsea.

    Pilier des sélections de jeunes en France, Sarr comptait déjà 119 apparitions en pro avec Nice avant de rejoindre les Blues en 2020, à seulement 21 ans. Le transfert semblait sans risque et prometteur, d’autant plus qu’il est aussitôt prêté à Porto pour s’aguerrir. De retour à Londres la saison suivante, il décide de rester et de se battre pour sa place, un choix salué par Thomas Tuchel, qui lui offre du temps de jeu (21 matches) et croit en son potentiel.

    Mais la suite est plus floue – dans le mauvais sens du terme. Son prêt à Monaco (2022-23) passe quasiment inaperçu, à une époque où Chelsea multiplie les signatures dans tous les sens sous l’ère BlueCo. De retour à Londres, Sarr se retrouve totalement mis de côté. Mauricio Pochettino lui-même admet l’avoir « oublié », ce que le joueur conteste encore : « Il me connaissait. Il avait même tenté de me recruter à Tottenham. Je n’ai pas demandé d’explication. »

    Le Havre tente bien de le relancer, mais Chelsea bloque le prêt, laissant Sarr dans l’ombre jusqu’à la fin de son contrat en 2024. Finalement libre, il rebondit à Lens sous les ordres de Will Still, où il saisit sa chance après le départ d’Abdukodir Khusanov à Manchester City cet hiver. Une résurrection tardive, mais méritée.

  • Liverpool v Athletic Club - Pre Season FriendlyGetty Images Sport

    1Ben Woodburn

    Meilleur classement NXGN : 20e en 2017

    Pour reprendre les mots de Gary Neville, Ben Woodburn était l’évidence même, le talent sûr, celui qui ne pouvait pas échouer. Tout portait à croire qu’il deviendrait le prochain héros formé à Liverpool. Arrivé au club dès les U7, il impressionne rapidement au point de travailler avec Pep Lijnders, futur adjoint de Klopp, quitte l’école à 15 ans pour intégrer un groupe plus âgé au centre d’entraînement de Melwood, et tape dans l’œil de Klopp lui-même.

    La légende ne fait que commencer : il signe son premier contrat pro en même temps que Trent Alexander-Arnold, puis bat à 17 ans et 45 jours le record de précocité de Michael Owen en marquant face à Leeds en League Cup. Le cri de « Woodburn ! » lancé par Rob Hawthorne en direct sur Sky Sports semble alors destiné à entrer dans l’histoire du club.

    Mais la suite ne suit pas. En 2017-18, il est nommé capitaine des U18 par Steven Gerrard, mais voit sa progression s’essouffler au fil de prêts successifs à Sheffield United, Oxford United et Blackpool, sans jamais vraiment convaincre. Lors de sa dernière année de contrat à Liverpool, il part à Hearts, en Écosse, avant d’être libéré.

    Preston le récupère en 2022 pour un contrat d’un an + une option d’un an supplémentaire, qui sera activée… avant de ne pas être renouvelée. Aujourd’hui, Woodburn alterne les titularisations et les passages sur le banc à Salford City, en League Two, un club d’ailleurs co-détenu par Neville – la boucle est bouclée.

    Certains estiment que les attentes placées sur lui étaient excessives. Lui, réfute cette idée : « Je m’entraînais avec les meilleurs joueurs du monde, j’apprenais beaucoup, leur mentalité était incroyable. Mais j’avais besoin de jouer plus. Si j’avais eu davantage de temps de jeu au début, j’aurais sans doute pu franchir un cap plus tôt. »

    Freiné par les blessures lors de ses prêts, Woodburn a au moins eu l’humilité de descendre de plusieurs divisions pour retrouver du temps de jeu. Un parcours bien loin des promesses initiales, mais qui témoigne d’une volonté sincère de ne pas tout abandonner.