Ce dimanche soir, River Plate accueillait Boca Juniors dans le cadre de la 15ème journée de première division argentine pour le premier Superclasico de la saison. Un match toujours particulier entre les deux plus grandes formations du pays, bien que les visiteurs connaissent une saison compliquée et pointent à la 13ème place du classement. Et ce n'est pas cette rencontre, qui s'est terminée en catastrophe, qui va ramener le calme dans l'effectif ni entre les deux équipes : une bagarre générale et 7 cartes rouges distribuées.
Un penalty et 7 rouges dans une fin de match folle
À l'issue d'un match particulièrement engagé et globalement dominé par les Millionarios de River Plate sans toutefois qu'aucune différence ne soit faite, la fin de match va faire basculer la rencontre en affrontement dans tous les sens du terme. Tout est parti d'un penalty sifflé en faveur des locaux dans les arrêts de jeu, une sentence convertie par Miguel Borja face à 83.000 fans en délire. Sauf que le portier de Boca, l'ancien mancunien Sergio Romero, n'a pas apprécié ce qu'il a considéré comme des « bouffonneries provocantes » et qu'une énorme bagarre générale a éclaté.
Il aura fallu 19 minutes au corps arbitral pour ramener le calme sur la pelouse mais cela ne s'est pas fait sans heurts. Obligé de se changer en shérif, l'arbitre Darío Herrera a dégainé pas moins de 7 cartes rouges à l'issue de cette mêlée collective : Agustín Palavecino, Ezequiel Centurión et Elías Gómez côté River Plate, Miguel Merentiel, Nicolás Valentini, Ignacio Fernández et Jorge Almiron côté Boca Juniors.
Après la rencontre, le capitaine des Millionarios Enzo Perez a déploré cette scène de fin : « Une terrible folie est sortie de tous les côtés, et heureusement on a pu garder trois points importants dans un Superclasico. Ce n'est pas bon pour le spectacle. Il y avait beaucoup de gens qui se sont impliqués des deux côtés, le staff technique, des joueurs qui n'étaient pas dans l'effectif. On essaie de se séparer, de se calmer, pour que certains partent dans un sens et d'autres dans l'autre. Mais quand il y a tant de monde qui n'a pas à être sur le terrain, avec la nervosité de l'extérieur, c'est difficile. »
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