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Romelu Lukaku Inter 2020Getty

Romelu Lukaku : « Désormais, je bosse pour gagner des titres »

Romelu Lukaku fait aujourd'hui partie des meilleurs attaquants au monde : avec l'Inter et la Belgique, il empile les buts. Et ce mardi, France Football publie dans ses colonnes une interview du joueur dont voici quelques extraits.

Son rôle de pivot, ce qu'il a appris avec Conte et Mourinho

Lukaku revient d'abord sur son rôle de pivot. Un rôle ingrat quand il s'agit de jouer dos au but mais qu'il maîtrise désormais à la perfection : « J'ai toujours dit que c'était face au but que j'étais le plus dangereux. Je suis rapide, je sais dribbler mon vis-à-vis, je peux aller à gauche, je peux aller à droite... C'était ça, mon jeu. […] Mais la sélection m'a obligé à évoluer. Avec les Diables, on a très vite eu la possession et moins d'espaces. Roberto Martinez a alors tout fait pour me mettre à l'aise dos au but, que ce soit avec la sélection ou Everton. […] J'ai rapidement compris que si je développais cet aspect-là de mon jeu, j'allais pouvoir faire ce que je voulais pendant les matches. »

Concernant son rôle de pivot, Romelu Lukaku tient également à remercier son coach de l'Inter, Antonio Conte : « Durant mes trois premiers mois ici, je n'ai fait que ça, que du jeu dos au but. À chaque entraînement, ils me mettaient Andrea Ranocchia sur le dos et lui demandaient d'y aller à fond. Si je perdais le ballon, on recommençait tout l'exercice. »

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Lukaku revient aussi sur l'apport de José Mourinho, qui fut son entraîneur à Chelsea : « Mourinho m'a appris à mieux travailler avec l'équipe, qu'il s'agisse du pressing ou du repositionnement. Tous les attaquants ont besoin de ça. Regardez ce qu'il est en train de faire avec Harry Kane... »

Son entente avec Lautaro Martinez

A l'Inter, Lukaku évolue en attaque avec Lautaro Martinez et le Belge ne tarit pas d'éloges sur son coéquipier argentin : « Avant d'arriver ici, j'ai regardé un certain nombre de leurs matches. Lautaro jouait alors tout seul devant. Je me suis directement dit que si on lui associait un mec comme moi, ça pouvait faire très mal. Quand je suis arrivé, on a échangé un peu en espagnol et depuis là... PAM ! On est potes et on n'a jamais eu aucun conflit. Parfois, c'est le jour de l'un, parfois c'est le jour de l'autre. C'est primordial d'avoir ça en tête et de l'accepter. On a trouvé l'équilibre et on parle le même football. »

Sa place dans le football mondial, ses ambitions

Quand le journaliste de France Football lui demande s'il fait partie du Top 5 des attaquants, Romelu Lukaku réfléchit avant de répondre par l'affirmative : « Sur ces derniers mois, top 5, oui ! Il y a peut-être des joueurs qui ont marqué plus de buts mais... Non, non, top 5, c'est bon. Je n'ai pas envie de donner le classement mais je fais partie de ceux-là. […] Je ne veux pas me comparer à Cristiano, Messi ou Lewandowski. Mais si eux repoussent sans cesse leurs limites dans tous les domaines, pourquoi ne pourrais-je pas le faire ? »

Enfin, il évoque ses ambitions avec l'Inter et la Belgique : « À Milan, tout le monde me parlait du record de Ronaldo. C'est beau, je l'ai égalé, mais, lui, il a gagné la C3. Moi, j'ai perdu la finale. Désormais, je bosse pour ça : des titres. […] On est l'Inter ! On doit se battre pour gagner le Championnat, c'est le minimum ! […] Même chose concernant l'Euro. […] Je n'espère qu'une chose : que tous les joueurs de l'équipe nationale arriveront à l'Euro sans blessure. »

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