C'est une trajectoire qui a marqué tous les amoureux du ballon rond. Un hut hors du commun que personne ou presque n'avait vu venir. Lors du tournoi de France en 1997, Roberto Carlos avait surpris Fabien Barthez d'un coup franc puissant et travaillé aux 30 mètres. Avec une courbe assez inédite, le ballon avait fini par taper le poteau gauche du portier des Bleus, avant de finir au fond des filets, dans un stade de Gerland totalement médusé.
21 années après, Roberto Carlos s'en souvient toujours et en parle même avec malice, dans un entretien accordé à France Football, il est revenu sur ce but qui l'a propulsé comme un spécialiste de l'exercice. L'ancien latéral gauche du Real Madrid évoque une part de réussite dans cette réalisation. "Bien sûr que c'était de la chance ! Et de l'entraînement aussi."
"J'ai été bien aidé par le vent"
S'il a longtemps travaillé les coups francs en-dehors des rencontres, il évoque aussi une analyse des conditions climatiques pour mieux analyser les failles des Bleus. "J'ai été bien aidé par le vent, il faut dire. Le Stade de Lyon était ouvert et j'avais noté les courants d'air."
C'est justement la présence du vent qui a obligé le vainqueur de la Coupe du Monde 2002 avec le Brésil (125 sélections) a modifié sa position avant de frapper. "C'est la raison pour laquelle je m'étais positionné de manière à frapper à l'extérieur du mur." Les Bleus d'Aimé Jacquet avaient finalement réussi à faire match nul 1-1 après un but de Keller.
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Ce but a tellement été commenté et analysé qu'en 2010, une équipe de scientifiques a publié dans le New Journal of Physics un rapport détaillé sur la trajectoire du ballon frappé par Roberto Carlos. Conclusion : ce n'est ni la puissance ni l'effet donné qui ont permis au Brésilien de marquer, mais bien un coup de pied précis sur une zone du ballon.
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