Qualifié en Ligue des champions pour la première fois de son histoire, le Stade Rennais vit un été agité. Une intersaison qui a débuté avec les velléités de départ de M'Baye Niang, l'attaquant sénégalais ayant crié haut et fort qu'il aimerait rejoindre l'Olympique de Marseille. Le club breton a gardé le cap afin de conserver Eduardo Camavinga, mais doit faire face à l'intérêt prononcé de Chelsea pour son gardien, Edouard Mendy.
Chelsea insiste pour le Rennais Édouard Mendy
Ce mercredi, le président du Stade Rennais, Nicolas Holveck, est sorti du silence concernant le mercato du club et a fixé le cap, tandis que Julien Stéphan en a profité pour justifier la mise à l'écart de M'Baye Niang lors du match amical contre Benfica dimanche. Enfin, ce vendredi matin, Edouard Mendy et M'Baye Niang, deux joueurs au coeur des rumeurs de transfert, n'ont pas participé à l'entraînement collectif.
Annoncé avec insistance du côté de Chelsea, comme l'a affirmé Goal, Edouard Mendy est pourtant toujours Rennais à cette heure-ci. Son absence à l'entraînement ce vendredi ne signifie pas qu'un accord entre les deux clubs a été trouvé, même si selon nos informations, les positions entre Rennes et Chelsea se rapprochent. Les deux clubs discutent encore. Le portier sénégalais a quitté le centre d'entraînement vers 10h30 en saluant de la main les supporters présents à l'extérieur, comme le montre une vidéo diffusée par la chaîne TVR.
Stéphan justifie la mise à l'écart de Niang
Pour rappel, Chelsea est à la recherche d'un gardien de but afin de concurrencer Kepa. L'Espagnol n'a pas vraiment convaincu Frank Lampard la saison dernière et a été mis à plusieurs reprises sur le banc de touche, notamment en fin de saison au profit de Willy Caballero.
En conférence de presse ce vendredi, en début d'après-midi, Julien Stéphan a précisé que Niang et Mendy souffraient de "petits pépins physiques", expliquant ainsi leur absence à l'entraînement. Concernant Mendy, le coach rennais a conclu : "Édouard a une opportunité exceptionnelle, et humainement, ça il faut aussi l’entendre. Mais il faut laisser le temps des négociations."