Le Real Madrid est la meilleure équipe d'Europe. L'équipe de Carlo Ancelotti arrive à la pause internationale avec les meilleures sensations possibles et en brisant l'idée que sans Karim Benzema cette équipe ne pourrait pas se montrer performante. Neuf victoires en neuf matches, c'est la preuve que le Real Madrid se porte bien, y compris sans le prochain Ballon d'Or.
Personne ne fait mieux en Europe
Il s'agit du meilleur début de saison du Real Madrid depuis le début du siècle et le club merengue n'a pas commencé une campagne avec neuf victoires consécutive depuis 68-69 avec Miguel Muñoz. Le record du nombre de victoires en début de saison se situe précisément dans cette saison (11) à égalité avec le record de 61-62, également avec Muñoz sur le banc.
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Dans les cinq grands championnats, personne d'autre n'a réalisé un carton plein de victoires (6 sur 6 pour les Merengue, le record commence avec 9 victoires en 68-69). Arsenal, PSG, Naples, l'Union Berlin, Barcelone, Manchester City, Atalanta, Tottenham, Betis... tous ont perdu ou fait un ou deux matchs nuls, mais personne n'a réussi à suivre le Real Madrid. Nous devrons voir s'ils peuvent maintenir ce niveau après la trêve internationale.
Les clés d'un départ triomphant
La première clé de ce début de saison peut paraître simple mais à Madrid ça l'est rarement : le calme cet été. Le mercato coloré de Barcelone, couplée à la non-arrivée de Kylian Mbappé, a provoqué une certaine nervosité chez les fans du Real Madrid et dans les médias. Beaucoup ne comprenaient pas pourquoi le Real Madrid n'avait pas signé un attaquant supplémentaire et que si Karim Benzema se blessait, cela allait devenir très compliqué. Ils ne l'ont pas signé, Benzema s'est blessé et le Real Madrid est un rouleau compresseur.
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Un rouleau compresseur qui compte parmi ses grandes vertus deux jeunes qui ont terminé la saison dernière à un haut niveau et qui ont commencé cette année en dépassant les attentes. Fede Valverde et Rodrygo avaient besoin de confiance et de se sentir importants. Le club et Ancelotti leur ont donné cela avec des résultats imbattables. L'Uruguayen fait partie des meilleurs joueurs d'Europe en ce début de saison et le Brésilien a déjà gagné sa place de titulaire au Real Madrid. En effet, Ancelotti, grâce au niveau de Rodrygo et à celui de ses coéquipiers, va effectuer davantage de rotations et tout le monde aura du temps de jeu.
Tchouaméni, adaptation éclair
La rotation est la troisième clé de ce début de saison. Que ce soit en raison de la Coupe du monde ou de l'élévation du niveau de l'effectif, il semble qu'Ancelotti ait davantage confiance en ses joueurs que l'année dernière, où pendant des mois, le onze était à flux tendu. Kroos a déjà été sur le banc deux fois et a manqué un autre match à cause de la grippe, Modric a également été laissé au repos deux fois, Benzema et Militao ont manqué des matchs à cause de blessures... et le rouleau compresseur continue de tourner.
Aurélien Tchouaméni. Voilà la quatrième et avant-dernière clé. Le Français, après des débuts difficiles face à Almeria, a atterri sur ses pieds au Real Madrid. Sa capacité à être partout et à gagner des duels accélère les transitions du Real Madrid, qui avec un Valverde déchaîné sont plus vertigineuses que jamais. Défensivement, c'est un mur et s'il arrive devant et vous donne des passes comme celle qu'il a fait à Cornellá pour Vinicius ou celle au Wanda Metropolitano à Rodrygo... éteignez tout. Il semble que les 80 millions pourraient s'avérer être trop peu.
Le rayonnement de Vinicius. Le Brésilien, déjà avec Benzema sur le terrain, a commencé la saison avec le sentiment qu'il doit être considéré comme l'un des cinq meilleurs joueurs du monde. Plus rapide que jamais, il dribble avec plus de précision et devant le but, il commence à se définir comme l'un des plus grands. Il a peut-être été un peu plus discret cette dernière semaine, mais il est toujours sur la photo de la victoire 1-0 contre Leipzig et de la victoire 0-2 contre l'Atlético. Il semble bien parti pour être la star du Real Madrid durant la prochaine décennie, ce qui n'est pas peu dire.
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